Prix de l'isolation par l'extérieur

Mis à jour le 19 février 2020
2020-02-19 14:45:00
Isolation extérieure

Lors d’un précédent article, le prix de l’isolation intérieure extérieure et les conseils a déjà été traité. Toutefois, la seule isolation par l’extérieure mérite certainement un complément d’information. Aussi, voici quelques rappels et suppléments concernant uniquement le prix de l’isolation par l’extérieur pour ceux qui ne se poseraient pas vraiment la question du choix et auraient décidé, de toute façon, de s’orienter vers ce type de travaux.

 


Découvrez notre vidéo sur le prix de l'isolation par l'extérieur :

 

Budget récapitulatif de l’isolation par l’extérieur

Méthode de pose ITE murale

Prix TTC

Pose collée

100 à 150 € / m²

Pose calée-chevillée

100 à 180 € / m²

Fixation mécanique

180 à 220 € / m²

ITE de la toiture

Prix

ITE sarking

40 à 70 € / m²

Dépose repose couverture

40 à 130 € / m²

Remplacement des fenêtres en double vitrage

Prix

Fenêtre bois

200 à 700 €

Fenêtre PVC

150 à 600 €

Fenêtre aluminium

350 à 1 250 €

Pose fenêtre

100 à 200 €

 

Les règles qui entourent l’isolation par l’extérieur

L’isolation par l’extérieur s’entoure d’un cadre réglementaire qui la régit. Il n’est pas question, dans ce domaine, de pouvoir faire n’importe quoi, d’autant que cette intervention s’inscrit, tout d’abord par un aspect visuel extérieur qui a des incidences pour tous, et pas seulement pour les propriétaires de la maison. Mais aussi parce que réaliser une isolation par l’extérieur peut aussi s’effectuer dans des conditions qui impliquent la collectivité, non plus seulement sur le plan visuel, mais sur le plan de l’intervention, notamment lorsque la construction se trouve déjà en limite de propriété. Voici donc les principales règles qui en découlent.

 

La première idée était aussi de protéger le propriétaire et de faire en sorte que le travail réalisé le soit dans les règles de l’art. De premières règles ont donc été établies en 2004, sous le titre “Règles professionnelles Etics”. Pour rappel, ETICS est la dénomination, en anglais, de “Isolation Thermique par l’Extérieur”. Elle imposait un diagnostic par un spécialiste autre que l’entrepreneur devant réaliser les travaux, pour vous assurer du bien-fondé de l’opération. Désormais, à titre personnel, c’est-à-dire pour un R+1 maximum, avec possibilité de mitoyenneté et pour une surface maximum de 250 m², le professionnel qui prend le chantier en main peut, lui-même, effectuer ce diagnostic, ce qui est plus souple et permet d’éviter des surcoûts. Toutefois, cette nouvelle règle ne s’applique que pour les désordres de Type I ou II, c’est-à-dire lorsque l’enduit de façade n’est que faiblement abîmé, par faïençage de la seule surcouche, tout au plus.

Cette intervention n’a, en effet, pas pour but de camoufler des désordres plus conséquents et de venir recouvrir des fissures de la façade.

Ce qui signifie que, au-delà de ces limites, pour des fissures de façade constatées, pour des chantiers de plus de grande importance, soit plus d’un étage ou plus de 250 m² de superficie, l’intervention d’un diagnostiqueur indépendant reste nécessaire. Il pourra réaliser cette inspection de visu et, si cela s’avère insuffisant, avec des examens en laboratoire supplémentaires.

 

Une solution est ensuite envisagée en fonction de chaque type de désordre. De K1 à K6 pour les Types I à VI.

 

L’autre règle d’urbanisme à connaître est que, si vous réalisez une isolation par l’extérieur, vous allez intervenir sur l’aspect extérieur de votre maison et qu’il vous faudra alors déposer une autorisation préalable de travaux auprès du service d’urbanisme qui est rattaché à votre commune. L’avantage, par rapport à un permis de construire, est qu’un mois maximum suffira pour obtenir cette autorisation.

Dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme, l’isolation par l’extérieur permet notamment de déroger à certaines règles comme l’isolation en saillie des façades des constructions existantes. Il est aussi possible, dans ce cadre, d’effectuer un dépassement de 30 cm maximum par rapport aux règles d’implantation des constructions présentes dans le règlement du PLU. À ce sujet, l’emprise au sol qui provient de ce dépassement peut être supérieure à l’emprise au sol qu’autorise le PLU. Par contre, il est également noté que cette surépaisseur doit aussi “être adaptée au mode constructif et aux caractéristiques techniques et architecturales de la façade”. Ces normes sont entrées en vigueur en juin 2016.

 

Vous n’avez pas d’obligation de souscrire à une assurance Dommages-ouvrages en tant que particulier, mais cette dernière pourra cependant vous protéger en cas de litige dans l’année qui suit la fin des travaux et jusqu’à l’expiration de la garantie décennale. Elle se situe généralement entre 1 et 3 % du montant des travaux mais son tarif est laissé libre et se négocie surtout sur la règle de la concurrence.

 

Prix de l’isolation par un pro

Vous pouvez réaliser un tel travail personnellement, mais avez-vous réellement intérêt de le faire ? Tout d’abord parce qu’il faut un réel professionnalisme, comme on l’a vu, pour éviter les ponts thermiques dans certains endroits plus sensibles. Mais aussi parce qu’il faut faire le bon choix de pose et de finition, comme seul un expert en est apte. Enfin, parce que passer par un artisan RGE, qui possède donc la qualification attendue, vous permettra de bénéficier des aides souhaitées et, au final, ne vous coûtera pas plus cher.

Si on reprend la moyenne des travaux réalisés sur les tous derniers mois, un sondage a donné la fourniture et pose d’ITE entre 100 et 200 € TTC/m² d’isolant posé avec un prix moyen qui se situe donc autour de 150 € TTC.

 

Pour autre exemple, si on prend un pavillon type de plain-pied, simple, de 100 m², la réalisation de ce travail se situera autour de 15.000 € TTC.

Les plus-values de prix peuvent provenir de difficultés plus grandes (nécessité de matériel et intervention plus délicate sur des bâtiments à étage), du principe de pose (comme vu dans le paragraphe précédent), de régions plus chères (en région parisienne, par exemple), de nécessité de rattrapage du support, de la dépose et repose de volets, d’isolation de déports de toits, etc.

 

Pourquoi une isolation par l’extérieur ?

Il est certain que l’isolation par l’extérieur possède quelques atouts particulièrement intéressants qui peuvent décider de nombreux propriétaires.

La principale raison reste, bien sûr, la performance thermique de ce type d’isolation. Les risques majeurs de ponts thermiques disparaissent alors. Que ce soit pour éliminer ceux autour des huisseries, ceux en relation avec les passages de câbles électriques, ceux en lien avec le plancher, une telle réalisation reste la solution pour une meilleure uniformité.

Si on gagne en isolation thermique, on gagne aussi en isolation acoustique. Le son ayant tendance à prendre la même voie que l’air, il sera aussi mieux retenu, ce qui n’est pas négligeable selon la situation de l’habitation, près de voies de circulation, par exemple. Les normes de la Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA) seront très largement respectées, tout comme les labels qualité.

 

Un intérêt supplémentaire réside dans le fait que les travaux ne génèrent que peu de gêne pour les personnes qui habitent à l’intérieur, pas de nécessité d’aller vivre ailleurs le temps de ces travaux ou de déménager le mobilier.

On peut aussi préciser que cette solution n’influe pas, non plus, sur la surface habitable et ne la réduira donc pas, au contraire d’une isolation par l’intérieur qui fait perdre jusqu’à 7% de place. Pas besoin de repenser la décoration dans l’habitation ou, pire, le mobilier.

Cette isolation par l’extérieur (ITE) est aussi très favorable à votre bâtiment, le préservant du vieillissement, diminuant les risques de fissures, évitant les grandes différences de température que peut subir la structure selon les saisons.

Enfin, avec divers procédés possibles, il existe différentes finitions qui peuvent aussi répondre à des besoins esthétiques.

 

Les marques les plus courantes

Il existe un certain nombre de marques spécialisées dans ce type d’ouvrage, que vous proposeront certainement les professionnels. Sans être le seul gage de comparaison, sachez toutefois que les marques les plus utilisées sont, en tout premier lieu et assez loin devant, Knauf Insulation, suivie de STO et d’Isover, un peu plus loin. Trois marques qui représentent, à elles seules, plus de la moitié des chantiers réalisés (dont près d’un tiers pour la seule première nommée). Enfin, toutes les autres marques se tiennent ensuite dans de plus petites proportions telles que Unilin, Efisok, Isobox, Isomo, Weber, Polyprod, Kingspain, Placoplatre, etc.

 

Les avantages et inconvénients d’une isolation par l’extérieur

Réaliser une Isolation Thermique par l’Extérieur est une décision que vous devez prendre en comparaison de son équivalent par l’intérieur. Voici donc quelques arguments, pour ou contre un tel choix qui vont vous aider à retenir la meilleure solution en ce qui vous concerne.

 

Les arguments en faveur de l’isolation par l’extérieur

  • Vous n’obtiendrez jamais de meilleur coefficient d’isolation thermique qu’avec ce procédé par l’extérieur ;
  • C’est la meilleure solution pour vous mettre à l’abri des éventuels ponts thermiques ;
  • Elle ne vous réduit pas votre surface habitable ;
  • Elle vous évite les travaux à l’intérieur de votre maison qui peuvent créer du désordre temporaire, voire l’inhabilité des pièces durant un certain temps ;
  • Elle contribue au ravalement de votre façade lors de travaux de rénovation ;
  • Elle vous apporte le meilleur confort de vie ultérieur.

 

Les arguments contre l’isolation par l’extérieur

  • Votre coefficient d’occupation des sols devient plus important, ce qui peut être gênant si votre terrain est limité ;
  • Vous devez déposer une autorisation préalable de travaux ;
  • L’aspect final de votre maison peut s’en trouver modifié ;
  • Vous risquez de devoir revoir votre avancée de toiture qui deviendra insuffisante ;
  • Dans ce cas, il vous faudra aussi déposer et reposer votre évacuation des eaux de pluie ;
  • Vous devrez aussi isoler les tableaux et les appuis de fenêtre si vous voulez le meilleur rendement, ce qui réduira votre apport de lumière ;
  • Il vous faut repenser les systèmes de fixation des volets battants ;
  • Le prix est supérieur à celui d’une isolation intérieure.

 

Quels éléments pourraient inciter à ne pas réaliser une ITE ?

Bien sûr, il existe néanmoins quelques points moins favorables qu’il vaut mieux expliquer plutôt qu’essayer de les taire.

Tout d’abord, vous allez un peu perdre en luminosité du fait de l’épaisseur supplémentaire apportée aux murs et, surtout, aux tableaux, qui vont légèrement restreindre l’apport de lumière.

 

D’ailleurs, vous devrez voir avec le professionnel cette adaptation de vos ouvertures selon la dimension disponible pour ces tableaux, ainsi que revoir le principe des volets battants, si c’est ce que vous avez, puisqu’il faudra les réadapter sur la nouvelle façade.

Dans le cas de maisons jumelées, vous devrez trouver un accord avec votre voisin pour lui faire accepter ce type de réalisation.

Si vous êtes sur un site protégé, c’est à l’architecte des Bâtiments de France qu’il faudra faire valider ce projet.

 

 

Trois principes de pose

Sans reprendre le détail de toute la pose d’une isolation par l’extérieur, que votre professionnel agréé réalisera, car il est très peu probable que vous ayez les connaissances suffisantes pour la réaliser personnellement, voici les grands principes de ce travail et, surtout, les différentes méthodes utilisées.

  • la pose collée : elle peut quasiment être utilisée dans tous les cas de figure, neuf ou rénovation, support sain ou abîmé, c’est l’une des poses les plus faciles qui nécessite cependant, dans certains cas, une préparation de ce support. C’est aussi la meilleure résistance au vent possible. On peut le coller avec l’aide de plots, de bandes ou en pleine surface. L’enduit peut aussi être effectué après, avec deux couches, une première, épaisse, et une seconde, plus fine, en finition. Le prix moyen se situe entre 100 et 150 € TTC/m² en fourniture et pose.
  • la pose calée-chevillée : une méthode plus particulièrement adaptée aux murs moins réguliers et, donc, plus en rénovation. Il n’est donc pas nécessaire de décaper auparavant, non plus. L’isolant est aussi fixé avec des plots de colle mais des chevilles à expansion viennent relier l’ensemble. La faiblesse de ce procédé peut résider dans les régions sensibles à de forts vents puisque la résistance, dans ce cas, est relativement faible. Le prix moyen se situe entre 100 et 180 € TTC/m² en fourniture et pose.
  • la fixation mécanique : c’est le troisième procédé qui s’appuie sur des profilés qui sont fixés sur le support et sur lesquels l’isolation est ensuite, elle-même fixée. Facile à poser, il n’y a donc aucun travail de décapage préalable à réaliser. Un procédé employé en rénovation, plus particulièrement, avec une résistance au vent moyenne. Le prix moyen se situe entre 180 et 220 € TTC/m² en fourniture et pose.

 

Principe de pose

Méthodologie

Prix en fourniture et pose

Pose collée

en neuf ou rénovation

support sain ou abîmé

de 100 à 150 € TTC le m²

Pose calée-chevillée

rénovation

murs irréguliers

résistance plus faible

de 100 à 180 € TTC le m²

Fixation mécanique

rénovation

pose sur profilés

résistance moyenne

de 180 à 220 € TTC le m²

 

 

 

On retrouve principalement le polystyrène, la laine de verre ou la laine de roche, dans ces principes, avec des épaisseurs qui varient selon la performance à atteindre mais qui se situent, le plus souvent, autour de 120 mm pour le premier et 140 mm pour les seconds.

Il existe donc différents types de finitions, que ce soit de l’enduit (pour polystyrène) ou du bardage (laine de verre et laine de roche) dans différents matériaux, comme du bois, du PVC, du composite, du zinc, du parement pierre, du métal, etc. Vous pourrez donc obtenir des présentations assez variées pouvant convenir à vos goûts, mais aussi à ceux des services de l’urbanisme ou à l’architecte des Bâtiments de France, si besoin.

 

L’isolation de la toiture par l’extérieur

L’isolation thermique par l’extérieur ne se limite pas seulement à l’isolation des murs. Il est aujourd’hui courant d’avoir recours à l’isolation de la toiture par l’extérieur.

 

Pratique, ce moyen d’isolation n’empiète pas sur la surface habitable à l’étage, qui peut déjà être restreinte. Il s’agit d’un véritable gain en confort. Il est ainsi possible d’éviter les pièces très froides l’hiver et très chaudes en été. Le matériau isolant étant situé, dans ce cas, entre la charpente et la toiture. Lors du déroulement du chantier, le professionnel en charge des travaux doit démonter l’intégralité de la couverture afin d’isoler en dessous.

 

La méthode d’isolation dans le cas d’une ITE de toiture est le sarking. Il convient d’après cette méthode d’apposer un isolant thermique performant et rigide comme la laine minérale, la fibre de bois ou le polystyrène entre deux planches de bois, directement sous la toiture. Ce principe d’isolation est redoutable d’efficacité et renforce le bien-être dans les pièces sous les combles.

 

En revanche, c’est une solution qui peut vite être onéreuse. Comptez entre 40 et 70 € / m² hors prix de dépose et de repose de la toiture qui peuvent vous être facturées entre 40 et 130 € / m². Il peut donc être intéressant de réaliser une telle ITE en l’associant à un projet de réfection de la toiture.

 

Les performances énergétiques

Que peut vous faire gagner une isolation par l’extérieur ? C’est tout l’enjeu de cette dépense pour savoir si, en plus du confort proposé, elle vous permettra d’amortir le coût dans un nombre d’années raisonnable.

Si on considère un pavillon âgé d’une quinzaine d’années et d’une surface de l’ordre de 100 m², des calculs ont été réalisés par l’Agence Nationale de l’Habitat vous permettant d’envisager une économie de chauffage d’environ 450 €/an en chauffage gaz, 600 € en électricité et 650 € en fioul. Des économies qui seront bien supérieures si vous avez une habitation plus âgée et moins bien isolée.

 

Les conséquences sur la facture énergétique

Si l’apport d’une isolation par l’extérieur aura donc un impact certain sur vos factures d’énergie, de 450 à 650 € par an pour un pavillon de 100 m², comme vu précédemment, il ne faut pas croire que cette incidence n’est valable que dans les régions froides.

À l’inverse, pour une région chaude, cette isolation vous évitera des murs extérieurs qui deviennent trop chaud et, par conduction, vous apportent ces degrés à l’intérieur. Cette seconde peau que vous ajoutez à votre maison est un véritable rempart, aussi bien contre le froid en hiver, que contre le chaud en été et un élément de confort incontournable.

L’économie réalisée en hiver, peut donc aussi se rapporter sur celle de l’été dans les régions les plus méridionales du pays, en évitant un fonctionnement plus important de la climatisation.

 

En profiter pour changer les fenêtres

Évidemment, réaliser une isolation thermique par l’extérieur n’a de sens que si vos ouvertures, porte d’entrée, fenêtres et portes-fenêtres présentent aussi un bon coefficient d’isolation, sinon vous allez créer de sérieux ponts thermiques, alors que le but est, justement, de les réduire, par ce procédé.

Pour cela, vous pouvez vous en remettre à certains autres guides tels que celui sur le Prix pour changer une fenêtre, celui sur le Prix de porte-fenêtre, ou celui sur le Prix de pose d’une fenêtre. Par exemple, pour une fenêtre bois en double vitrage, en rénovation, il faut compter autour de 500 € en fourniture et pose et autour de 600 € pour une porte-fenêtre, dans des dimensions standards et en prix moyen.

 

Ci-dessous, un tableau de présentation des tarifs moyens des fenêtres double vitrage, ces prix n’incluent pas la pose :

Matériau menuiseries double vitrage

Type d’ouverture

Type de fabrication

Prix

Bois

Fenêtre battante

Standard

200 à 600 €

Sur-mesure

300 à 700 €

Fenêtre oscillo-battante

Standard

250 à 650 €

Sur-mesure

300 à 700 €

PVC

Fenêtre battante

Standard

150 à 400 €

Sur-mesure

180 à 560 €

Fenêtre oscillo-battante

Standard

200 à 430 €

Sur-mesure

240 à 600 €

Aluminium

Fenêtre battante

Standard

350 à 800 €

Sur-mesure

420 à 1 120 €

Fenêtre oscillo-battante

Standard

450 à 900 €

Sur-mesure

540 à 1 250 €

 

Vous devez ajouter à ces tarifs, le prix de la pose par un professionnel qui assurera l’étanchéité et la bonne isolation des fenêtres. Comptez entre 100 et 200 € par fenêtre.

 

Les subventions

Avec un tel prix et une telle économie de chauffage, on arriverait donc à 15 à 20 ans nécessaires pour amortir ce coût de dépenses. Mais une durée de laquelle il faut néanmoins déduire toutes les aides possibles parmi lesquelles on peut recenser :

  • le CITE (Crédit d’Impôts Transition Énergétique) qui permet de récupérer jusqu’à 30% sur les dépenses de matériaux (avec plafonnement à 8.000 € pour une personne seule, 16.000 € pour un couple sous imposition commune et 400 € supplémentaires par personne à charge) ;
  • l’éco-prêt à taux zéro (PTZ) pour les logements construits avant 1990 et utilisés en habitation principale ;
  • les aides de l’ANAH ;
  • les aides éventuelles de la Région ou celles plus locales, etc.

Pour être éligible à la plupart de ces aides, vous devrez donc faire appel à un professionnel certifié. En vous adressant à la mairie, vous obtiendrez les renseignements utiles vous concernant. Vous ramènerez peut-être, alors, l’amortissement de cette dépense à un peu moins de 10 ans, grâce à l’économie d’énergie.

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