Comparatif des chaudières

Mis à jour le 05 août 2019
2019-08-05 09:30:00
Les différents types de chaudières

S’y retrouver dans la jungle des chaudières peut paraître complexe. Le choix d’une énergie, le choix d’une technologie, celui d’une puissance, leur prix et les aides qui peuvent varier selon les énergies et technologies, les rendements, etc.

C’est pourquoi s’en remettre à un comparatif des chaudières est un premier article à consulter avant de se diriger vers un guide plus complet sur un modèle précis, surtout que, de 1.000 à 20.000 € en fourniture, mieux vaut ne pas se tromper.

 


Récapitulatif

Modèle de chaudière

Prix de fourniture

Prix indicatif en fourniture et pose

Opportunité d’investissement

chaudière fioul basse consommation

de 3.000 à 7.000 €

de 4.000 à 9.000 €

absence de crédit d’impôt et consommation supérieure

chaudière fioul à condensation

de 4.000 à 9.000 €

de 5.000 à 11.000 €

absence de crédit d’impôt mais consommation améliorée

chaudière fioul à cogénération

de 10.000 à 20.000 €

à partir de 12.000 €

modèle très coûteux

chaudière gaz basse consommation

de 3.000 à 5.000 €

de 4.000 à 7.000 €

crédit d’impôt mais pas les meilleurs rendements

chaudière gaz à condensation

de 3.000 à 7.000 €

de 4.000 à 9.000 €

crédit d’impôt et bon rendement d’où opportunité très bonne si présence gaz naturel

chaudière gaz à cogénération

de 10.000 à 20.000 €

de 11.000 à 22.000 €

produit coûteux

chaudière bûches à condensation

de 4.000 à 20.000 €

de 5.000 à 22.000 €

intéressant mais rechargement à prévoir

chaudière bûches à cogénération

plus de 10.000 €

plus de 12.000 €

coûteux

chaudière granulés à condensation

de 5.000 à plus de 20.000 €

de 6.000 à plus de 22.000 €

intéressant si chargement automatique mais prix alors supérieur

chaudière granulés à cogénération

plus de 10.000 €

plus de 12.000 €

comme toutes les chaudières à cogénération prix élevé pour particulier

chaudière électrique

de 1.000 à 4.000 €

de 1.500 à 5.000 €

prix bas mais énergie chère, convient pour petits logements

chaudière hybride

de 5.000 à 8.000 €

de 7.000 à 10.000 €

une solution intéressante pour des cas précis

 

 

Fonctionnement des chaudières

Le principe général de fonctionnement d’une chaudière est identique, même si des technologies particulières peuvent ensuite le perfectionner.

 

C’est l’arrivée d’une énergie combustible qui va permettre de réchauffer l’eau ou tout autre liquide caloporteur afin de l’injecter dans un système : radiateurs ou chauffage au sol, reliés par des canalisations à la chaudière.

 

Mais ce réchauffement peut aussi être utilisé pour l’eau sanitaire et il est alors question de chaudière avec production d’eau chaude sanitaire. Elle pourra ainsi produire cette eau chaude en instantané, plutôt pour des débits et des besoins plus faibles, ou être liée à un ballon d’eau chaude pour un principe à accumulation pour alimenter les besoins d’une famille.

 

En préambule des chaudières

Si l’installation d’une chaudière pose de nombreuses questions quant à son choix, certaines données du logement doivent, au préalable, être prises en compte. Il s’agit de :

 

  • l’isolation du logement
    Parler de puissance et de rendement d’une chaudière ne sert pas à grand chose si une partie plus ou moins importante du chauffage produit s’en va vers l’extérieur.
    Les déperditions de chaleur se font pour 30 % par le toit, pour 20 % par fuites d’air (cheminée, serrures, prises et gaine électriques, hotte, menuiseries, etc.), 25 % par les murs, 13 % par les vitres, 7 % par les sols et 5 % par les ponts thermiques (défaut d’isolation entre celle du sol et celle du mur ou celle du mur et celle du plafond, par exemple).
    Il faut donc, avant toute installation de chaudière ou de chauffage quel qu’il soit, veiller à bien isoler votre maison. Sont requis, environ 30 cm en toitures ou en combles perdu, 15 cm mini en murs, 10 cm au sol. Mais il faut aussi privilégier la VMC double flux, veiller à ce qu’un système de fermeture soit présent sur votre cheminée, à remplacer vos ouvertures simple vitrage par du double vitrage, etc. Des aides existent pour la plupart de ces interventions.
     
  • les besoins énergétiques
    Il vous faut aussi prévoir les besoins spécifiques que vous pouvez avoir qui peuvent être liés :
    • au nombre de personnes vivant dans le logement ;
    • aux travaux ultérieurs que vous pensez engager, comme une extension par exemple ;
    • à la région de votre maison : les besoins en chauffage seront plus importants au nord ou en altitude ;
    • à l’orientation de cette construction : les besoins seront différents pour une maison orientée plein sud et une autre plein nord ;
    • à savoir s’il s’agit d’une résidence principale ou saisonnière.

 

  • l’installation neuve d’une chaudière ou un remplacement
    Dans le cas d’un remplacement, le circuit de distribution et les appareils de chauffe sont déjà présents.
    De plus, vous pouvez effectuer ce remplacement suite à une panne, ou pour changer d’énergie, ou encore pour utiliser une nouvelle technologie plus économique en termes de consommation.

 

La réglementation

La législation en ce qui concerne les chaudières est en constante évolution.

  • en septembre 2015, les chaudières basse température au rendement inférieur à 86 % sortent de la commercialisation, exception faite de celle de type B1, c’est-à-dire celles à évacuation cheminée, qui doivent proposer un rendement minimum de 75 %, dérogation jusqu’en 2018 ;
  • au 1er janvier 2018, les chaudières basse température de type B1 ne sont plus autorisées en installation sur les conduits individuels mais restent permises sur les conduits collectifs ;
  • au 1er septembre 2018, dans le but d’exclure les appareils dépassant les 56 m/kWh de NOx, néfastes pour la couche d’ozone et pour la santé, ce sont toutes les chaudières basse température de type B1 qui sont exclues.
  • dernier élément en date, le Premier Ministre, fin 2018, a annoncé la fin de la fabrication des chaudières au fioul sous 10 ans.

 

Ainsi, les chaudières à condensation deviennent la référence et répondent aux nouvelles normes européennes d’efficacité énergétique saisonnière de plus de 90 %.

 

Pour être installée en France, une chaudière doit aussi bénéficier de la norme NF (française) et CE (européenne), ainsi que tous les éléments qui servent à la raccorder. Elle doit aussi être pourvue d’un étiquetage énergétique précisant son niveau de consommation, de A à F, comme de nombreux autres appareils.

 

Pour information, ses éléments de raccordements sont aussi très encadrés, tels que les conduits de fumée, notamment, qui doivent être étanches afin de ne pas rejeter de fumée dans le logement et en extérieur, qui doit dépasser d’au moins 40 centimètres de la partie la plus haute de la toiture.

 

Les différentes chaudières disponibles sur le marché

On peut définir les chaudières selon deux principaux critères qui sont l’énergie qui lui permet de fonctionner et la technologie employée pour ce fonctionnement.
 

  • Les différentes énergies de chaudière
    C’est la première caractéristique d’une chaudière
     
    • La chaudière au gaz naturel
      C’est une solution privilégiée en France, comme en témoigne le développement du réseau jusque dans de petites communes.
      L’énergie revient moins cher que l’électricité ou le fioul.
      La chaudière gaz bénéficie d’aides intéressantes.
      Si le gaz est une énergie fossile, de nouveaux procédés, comme la méthanisation, sont en développement pour y remédier.
      Le gaz naturel ne nécessite pas de stockage et ne se paie ainsi qu’à la consommation.
       
    • La chaudière au gaz propane
      Si l’énergie ressemble à la précédente, elle présente cependant quelques défauts, en rapport.
      Notamment elle est d’un coût nettement supérieur et, en fonctionnement, une chaudière au gaz propane revient aussi cher qu’une chaudière au fioul.
      Elle nécessite un lieu de stockage pour placer les citernes qui sont louées par le fournisseur.
      Son énergie étant stockée, il faut payer un stockage et non plus une consommation.
       
    • La chaudière au fioul
      Elle reste encore très présente en France avec environ 4 millions de foyers équipés et donc 10 millions de personnes concernées.
      Le prix de l’énergie est très incertain, pouvant flamber puis redescendre.
      Un lieu de stockage est nécessaire pour les cuves mais n’a pas d’obligation, comme pour le propane, de se trouver à distance ; il doit cependant être aéré.
      L’odeur de ce type de chauffage reste forte, surtout en période de remplissage des cuves ou d’entretien de la chaudière.
      L’évolution des technologies permet cependant des modèles avec des consommations beaucoup plus basses.
       
    • La chaudière à bois bûches
      Elle est considérée comme plus écologique car, même si elle rejette du CO2, la replantation de bois permet de l’absorber.
      Elle nécessite aussi un stockage et impose donc un règlement pour le stockage et non à la consommation.
      Elle nécessite un chargement régulier.
      Le bois est l’énergie la moins chère.
      Les aides proposées sur les chaudières à bois sont parmi les plus intéressantes.
       
    • La chaudière à bois granulés
      Appelée également chaudière à pellets.
      Elle est encore plus intéressante puisque le chargement est bien moins fréquent et peut même être automatisé.
      Elle peut aussi être connectée et contrôlée depuis un smartphone ou un ordinateur.
      Par contre, les granulés coûtent un peu plus cher que le bois en bûches tout en restant bien inférieur à nombre d’autres énergies.
      Il faut aussi prévoir un espace de stockage et régler le stockage et non la consommation.
      Elle propose de meilleurs rendements que la chaudière à bois bûches.
       
    • La chaudière électrique
      C’est celle qui revient le plus chère en termes d’énergie.
      Elle est plutôt considérée comme chauffage d’appoint.
      Elle est par contre plus facile à placer dans un logement et peut parfaitement convenir dans un appartement.
      Elle ne nécessite pas d’évacuation.
      Elle ne demande pas d’entretien particulier.

 

Enfin, il faut savoir que certaines chaudières peuvent fonctionner à plusieurs énergies. Elles sont alors appelées chaudières mixtes. Elles existent alors en différents modèles :

  • chaudière fioul et bois : deux foyers sont alors disponibles pour cette double possibilité ;
  • chaudière bois et à énergie solaire : elle a l’avantage d’être totalement à énergies renouvelables ;
  • chaudière gaz et à énergie solaire : permet, en absence de soleil, que le relais soit pris par le gaz.

 

  • Les différentes technologies de chaudières
    Il existe aussi diverses technologies de chaudières qui peuvent apporter des efficacités plus ou moins grandes.
     
    • chaudière à basse température
      Travaillant à basse température, elle est donc moins consommatrice d’énergie, de l’ordre de 15 % en moins.
      Elle peut être au fioul, au gaz ou même électrique.
      Elle est prévue pour du chauffage au sol ou pour gérer des radiateurs basse température.
      Les modèles de type B1, dont les rejets de combustion se font dans la pièce, sont aujourd’hui interdits par norme européenne, ne respectant pas le rendement mini de la norme européenne.
       
    • chaudière à condensation
      Leur rendement entre 100 et 110 % en font le modèle le plus adapté à ce jour.
      Ce sont des modèles qui se basent sur la chaudière à basse température mais qui, en plus, récupèrent la chaleur de la vapeur d’eau issue de la combustion, au lieu de la rejeter.
      Dès lors, l’économie d’énergie se situe autour de 25 %.
      Elle est aussi plus chère mais elle est évidemment éligible à toutes les aides qui seront évoquées ensuite.
      Idéalement, elle fonctionne avec des radiateurs à chaleur douce qui n’ont pas besoin d’eau au-delà de 60° C et, encore mieux, avec des planchers chauffants qui permettent d’économiser 30 % d’énergie par rapport à des appareils plus classiques.
      Le système est aussi moins polluant puisqu’il évacue des fumées à plus basse température.
      La chaudière est également plus silencieuse et pourra être plus facilement positionnée à proximité des pièces de vie.
       
    • chaudière à cogénération
      C’est un système au coût encore nettement plus élevé.
      C’est pourquoi il se destine aux plus gros besoins, tels que des entreprises ou de la copropriété où le surcoût est plus aisément amorti.
      Elle produit de la chaleur, mais aussi de l’électricité.
      Elle est évidemment éligible au crédit d’impôts.

 

Les chaudières connectées

Il est important de rappeler que les chaudières ont également cet énorme avantage de pouvoir vivre avec leur époque et être connectées, désormais.

 

Pouvoir tout gérer et à distance représente d’énormes avantages qui permettent aussi de suivre le fonctionnement et s’assurer que tout va pour le mieux, en cas d’absence prolongée en hiver, par exemple. Mais c’est aussi une solution pour les économies de chauffage.

 

Certains modèles sont directement connectés, d’autres sont compatibles avec des systèmes qui viennent remplacer votre thermostat, c’est pour cela que la plupart des modèles d’aujourd’hui sont faciles à connecter.

 

La chaudière s’associe alors à votre Wi-Fi et vous apporte de nombreux avantages :

  • vous n’avez plus besoin d’aller dans votre local pour régler la température de chauffe, allumer ou éteindre la chaudière ;
  • vous pouvez régler et programmer votre thermostat depuis votre fauteuil ;
  • vous pouvez aussi tout faire à distance depuis un simple smartphone.

 

Mais la chaudière connectée peut aussi être gérée par votre technicien et l’avertir directement en cas de panne. De même que vous n’oublierez plus un entretien.

 

Enfin, certains systèmes sont encore plus perfectionnés et se mettent en lien avec les prévisions météorologiques, peuvent détecter une présence pour se mettre en position confort, peuvent devenir intelligent et mémoriser vos habitudes, et même vous géolocaliser et se mettre en fonctionnement parce qu’ils détectent votre approche dans un rayon défini.

 

Loin d’être un gadget, le thermostat connecté est donc une avancée technologique pour votre confort et pour vos économies de chauffage.

 

Les avantages et inconvénients des chaudières

Chaque chaudière possède ses propres avantages et inconvénients qu’il est utile de connaître afin de retenir le modèle qui convient le mieux selon l’utilisation et les attentes de chacun.

 

Modèle de chaudière

Avantages

Inconvénients

chaudière gaz

  • Facilité de montage
  • Entretien simple
  • Confort thermique idéal
  • Energie plus abordable que le fioul
  • Chauffage moins polluant que le fioul
  • Prix plus élevé que les chaudières électriques
  • Attention à l’entretien pour éliminer les risques
  • Nécessite présence du gaz de ville

chaudière gaz propane

  • Facilité de montage
  • Entretien simple
  • Confort thermique idéal
  • Prix plus élevé que les chaudières électriques
  • Moins intéressante car prix énergie plus élevé
  • Nécessite stockage
  • Nécessite achat avant consommation
  • Attention à l’entretien pour éliminer les risques

chaudière à bûches

  • Rendement de 85 % correct
  • Prend peu de place
  • Prix très abordable
  • Nécessite des chargements fréquents
  • Nécessite un lieu de stockage abrité
  • Nécessite achat avant consommation

chaudière à granulés

  • Rendement de 80 à 95 %
  • Energie encore plus écologique
  • Couplée avec silo et alimentation auto peut fonctionner plusieurs mois en autonomie
  • Prix d’achat bien supérieur que pour les bûches
  • Nécessite stockage ou mise en place silo avec liaison
  • Nécessite achat avant consommation

chaudière au fioul

  • Correspond aux plus grandes surfaces
  • Autonomie complète
  • Fournisseur d’énergie partout en France
  • Nécessite stockage de l’énergie
  • Nécessite achat avant consommation
  • Coût énergie élevé
  • Pas écologique car énergie entièrement fossile

chaudière électrique

  • Correspond parfaitement pour les petites surfaces
  • Achat moins coûteux
  • Très facile à installer, juste une prise
  • Rendement qui avoisine les 100 %
  • Aucun rejet de CO2
  • Système silencieux
  • Système totalement inodore
  • Pas de maintenance imposée
  • Chauffe très rapide
  • Prix d’énergie nettement la plus chère
  • Plus gourmand en énergie
  • Energie pas si écologique que cela, même si renouvelable
  • Impose des appareils complémentaires pour bien réguler le système
 

 

La puissance de la chaudière

Prendre la bonne puissance de chaudière est essentiel afin de ne pas avoir un modèle qui s’essouffle, fonctionne en continu sans toutefois parvenir à produire la chaleur suffisante. Dans le cas inverse, c’est un surcoût inutile qui vous attend.

 

Il faut donc bien calculer ses besoins, pièce par pièce, pour savoir quelle puissance choisir. Mais il faut aussi penser aux éventuelles modifications que vous pourriez réaliser dans les 15 à 20 ans à venir, durée de vie approximative d’une chaudière.

 

C’est pourquoi il est conseillé, une fois la puissance totale nécessaire trouvée, de lui ajouter environ 20 % de réserve, qui sera également en partie utile lors de la perte de puissance.

 

Il faut également penser, en plus du chauffage, à la production d’eau chaude sanitaire, si vous choisissez de la confier à la chaudière.

 

Pour un premier ordre d’idée, voici un tableau qui donne un aperçu des besoins en puissance de chaudière :

 

Type de logement

Puissance nécessaire hors production eau chaude

Puissance nécessaire avec production eau chaude

appartement < 100 m²

de 12 à 20 kW

de 23 à 28 kW

appartement > 100 m²

de 18 à 25 kW

de 25 à 35 kW

maison > 100 m²

au-dessus de 20 kW

de 23 à 35 kW

 

 

La famille moyenne se situant à un peu plus de 3 personnes, ce calcul se base donc sur 3 personnes. En sachant que, pour une personne supplémentaire, il faut prévoir environ 5 kW de puissance nécessaire en plus.

 

Pour vous faire une autre idée, on peut cumuler par pièce les besoins énergétiques qui sont de :

  • 93 watts par m3 dans une salle de bains ;
  • 77 watts par m3 dans une cuisine ;
  • 85 watts par m3 dans une pièce de jour ;
  • 70 watts par m3 dans une chambre.

 

Le rendement de la chaudière

Le rendement d’une chaudière est un élément essentiel, notamment en termes d’économie d’énergie. Meilleure sera son rendement et moins elle consommera pour assurer un chauffage efficace.

 

Rendement

Puissance nécessaire hors production eau chaude

chaudière classique

en dessous de 90 %

chaudière basse température

de 90 % à 95 %

chaudière à condensation

de plus de 90 % à 110 %

chaudière à cogénération

plus de 100 %

 

 

La consommation énergétique

Parler de consommation énergétique, c’est aussi prévoir un prix d’énergie, c’est pourquoi il est nécessaire d’effectuer un parallèle entre le coût de cette énergie et la dépense annuelle nécessaire pour chacune de ces énergies.

 

Energie

Prix de l’énergie au kWh

Consommation annuelle à prévoir

fioul

0,092 €

1.340 €

gaz propane

0,150 €

1.500 €

gaz naturel

0,083 €

1.000 €

bois bûches

0,036 €

900 €

bois granulés

0,059 €

1.000 €

électricité

0,160 €

2.225 €

 

 

Le rejet de CO2

Mais, par souci écologique, il faut aussi prendre en compte le rejet de CO2 de chacune de ces énergies pour s’assurer qu’elles sont bien en conformité avec le plan chauffage et se soucier de l’environnement.

 

Il n’est ici question que des rejets des fumées dans l’atmosphère et non des énergies grises prenant en compte les CO2 nécessaires à l’extraction, par exemple, ou aux moyens de transports.

 

Energie

Rejet en CO2

fioul

300

gaz propane

274

gaz naturel

234

bois bûches

13

bois granulés

13

électricité

180

 

 

Les rejets en CO2 du bois sont bien supérieurs mais il est aussi tenu compte d’achats de bois dans le cas d’une norme qui impose qu’il soit replanté. Dès lors, le bois replanté absorbant une grande partie des CO2 rejetés par l’effet de la photosynthèse, l’effet devient donc presque nul, d’où de chiffre de seulement 13.

 

Quelle solution choisir ?

Si vous avez besoin de trouver la bonne solution pour votre cas personnel, voici quelques indications qui peuvent vous aider et vous orientent, en fonction de votre logement, vers ce qui, dans l’absolu, paraît le plus adapté :

 

Zone d’habitation

Logement

Solution préconisée

rurale

petit appartement

électricité

petite maison

bois ou gaz (gaz naturel si possible)

appartement jusqu’à 80 m²

électricité

maison jusqu’à 100 m²

gaz naturel si présent, sinon bois ou fioul

maison de plus de 100 m²

gaz naturel si présent, sinon fioul

ville

studio

gaz naturel ou électricité

appartement jusqu’à 90 m²

gaz naturel de préférence ou électricité

maison moins de 100 m²

gaz naturel ou granulés et pompe à chaleur

maison plus de 100 m²

gaz naturel

 

 

Le cas de remplacement d’une chaudière

Parler installation de chaudière, ce n’est pas seulement le cas d’un logement neuf. Elle peut entrer dans le cadre d’une rénovation d’un appartement ou d’une maison, lorsque toutes les cartes sont redistribuées, que l’isolation, le cloisonnement, éventuellement la distribution des pièces sont revus, parfois le sol également. C’est alors la possibilité de revoir toute l’alimentation du réseau et éventuellement la mise en place d’un chauffage au sol.

 

Mais c’est aussi prendre en compte le remplacement de la chaudière existante qui a perdu en efficacité, alors que de nouveaux modèles plus intéressants sont sortis, ou qui est simplement tombée en panne totale et dont le coût de réparation est trop élevé pour être envisageable.

 

  • La panne de chaudière
    Plus la chaudière approche de sa fin de vie et plus les pannes deviennent récurrentes.
    Un article sur la Panne de chaudière : diagnostic et solutions existe et peut vous éclairer.
    Entre la simple panne électrique, celle consécutive à une erreur de programmation ou aux piles de thermostat défaillantes, certaines de ces pannes sont vraiment bénignes et ne nécessitent qu’une intervention vraiment minime.
    De nombreux autres cas proviennent d’un manque d’eau dans le circuit et/ou d’un problème de purge, voire d’un encrassement, d’un entartrage ou de gicleur, et restent encore minimes.
    Les cas les plus sérieux peuvent intervenir sur le brûleur ou la chaudière elle-même et appeler à des interventions plus sérieuses avec le changement de pièce plus ou moins importante.
    L’entretien étant obligatoire, la solution du contrat est la meilleure et le technicien qui connaît parfaitement votre matériel saura vous conseiller.
     
  • La durée de vie d’une chaudière
    Il est question de 15 ans pour cette durée de vie, cependant les modèles sont généralement capables de tenir 20 ans. Certains modèles peuvent même largement dépasser ce délai et aller même au-delà des 25 ans.
    Mais, ce que vous devrez noter, en plus des pannes devenant récurrentes, c’est l’éventuelle augmentation de votre augmentation, signe que votre matériel perd en efficacité.
    Et vous devrez aussi surveiller la sortie et les progrès des nouveaux produits, pour savoir si le surcoût d’un nouveau matériel peut éventuellement s’amortir sur l’économie d’énergie qu’il va vous permettre. Certaines améliorations peuvent vous permettre des économies d’énergie de l’ordre de 30 %, ce qui peut représenter plusieurs centaines d’euros par an, de quoi réfléchir au meilleur plan.
     
  • La baisse de performance
    Il faut aussi vous assurer qu’elle est essentiellement due à votre matériel et non à une perte d’efficacité de votre isolation de votre logement ou à des travaux que vous auriez réalisés par ailleurs.
    Lorsqu’elle est due à ce matériel et que le rendement passe en dessous d’un seuil de 75 %, il est, de toute façon, conseillé de changer la chaudière.
     
  • La question de la mise aux normes
    En dehors des pannes ou du rendement, le problème d’une mise aux normes peut aussi vous inciter à remplacer une chaudière existante. Que ce soit pour une question de sécurité, mais aussi pour une question écologique, ces normes peuvent évoluer et vous inciter à voir les nouveautés sous un jour agréable, pour peu que les aides en accompagnement, qui sont étudiées en fin d’article, puissent faire retomber la note finale.
     
  • Les nouveaux besoins
    Nous avons vu que, en puissance, une réserve de 20 % était nécessaire pour tout envisager : les pertes d’efficacité, les calculs réalisés de façon un peu trop juste ou les travaux à venir.
    Toutefois, ce calcul n’a pas toujours été réalisé ainsi et vous pouvez vous retrouver dans une configuration telle que l’agrandissement que vous prévoyez ne puisse pas être pris en compte par votre chaudière actuelle. Si elle est récente, vous ne la changerez peut-être pas pour un modèle plus puissant mais, dans le cas contraire, il est intéressant de juger de la rentabilité de cet investissement.

 

La marque des chaudières

Il a été question de la durée de vie des chaudières, il est certain que des marques ont très bonne réputation et dépasseront facilement la durée de vie moyenne sans encombre et sans panne. C’est généralement le cas de marques telles que Viessmann, ou De Dietrich, ou encore de Chappée, de Chaffoteaux, d’Atlantic, d’ELM Leblanc, de Frisquet, de Saunier Duval, par exemple.

 

C’est aussi le moment de reprendre un aperçu des marques principales et de savoir qui appartient à qui, puisque certaines marques sont régulièrement reprises par des concurrents ou changent de main. Ainsi, les fabricants réels sont de moins en moins nombreux et de nombreuses marques sont rattachées à ces fabricants ou ont été exportées vers des fabricants low-cost dans des pays où la main d'œuvre est meilleur marché.

 

Voici donc un aperçu de certains des fabricants les plus réputés et des regroupements de marques avec les principaux lieux de productions :

 

Fabricants

Marques

Particularités

Frisquet

Frisquet

  • Entreprise française avec capitaux 100 % français
  • Production en France
  • Spécialisée dans les chaudières gaz et les énergies renouvelables

Viessmann

Viessmann

  • Entreprise allemande avec fabrication en Europe dont les ballons ECS en France
  • Chaudières bois, gaz, fioul, énergie solaire et pompes à chaleur

Atlantic

Atlantic

  • Entreprise française
  • Production en France
  • Chaudières, chauffe-eau, pompes à chaleur

Weishaupt

Weishaupt

  • Entreprise allemande
  • Production en Allemagne et en Suisse
  • Chaudières, brûleurs, systèmes solaires, pompe à chaleur...

Vergne

Vergne

  • Entreprise française
  • Production en France
  • Chaudières à condensation

Ferroli

Ferroli

  • Entreprise italienne
  • Fabrication en Italie
  • Matériel de génie climatique
  • Possède sa propre fonderie

Riello

Riello

  • Entreprise italienne
  • Production en Italie et en Chine
  • Brûleurs monoblocs premix, chauffage, refroidissement...

Unical

Unical

  • Entreprise italienne
  • Production en Italie
  • Chaudières bois et gaz, poêles, kits solaires...

Auer

Auer

  • Entreprise française
  • Production en France
  • Chauffage et eau chaude sanitaire

Sime

Sime

  • Entreprise italienne
  • Production en Italie
  • Chaudière, radiateurs fonte
  • Peu présent en France

Hoval

Hoval

  • Entreprise du Liechtenstein
  • Production en Europe
  • Chauffage, ventilation et climatisation en collectif, en industrie et en tertiaire, pompes à chaleur...

Calideal

Calideal

  • Entreprise française
  • Production en France
  • Société issue de la marque Deville
  • Chaudières, radiateurs gaz, inserts gaz...

Atlantic

Atlantic

ACV

  • Atlantic s’est porté acquéreur de l’entreprise belge ACV, spécialisée dans les secteurs à gros besoins
  • Chauffage, production d’eau chaude, ventilation

Vaillant

Vaillant

Saunier Duval

  • Groupe allemand qui a repris le français Saunier-Duval qui comprenait, à l’origine, Frisquet
  • Production dans 8 pays
  • Chauffage, ventilation, climatisation

BDR Therma

De Dietrich

Chappée

Oertli

Brotje

Baxi

Baymak

  • Groupe situé aux Pays-Bas
  • Présent dans 70 pays
  • Regroupement de certaines des plus grandes marques de chauffage

Bosch

Bosch Climate

ELM-Leblanc

  • Groupe allemand
  • Production en France, Allemagne et pays de l’Est
  • Spécialisé dans les pièces automobiles, les appareils électroménagers et électroportatifs et, donc, le chauffage

Ariston Thermo Group

Chaffoteaux et Maury

  • Groupe italien
  • Spécialisé dans électroménager, chauffe-eau électriques et chaudières

Mondragon Corporation

Domusa

  • Groupe basque coopératif
  • Spécialisé dans la finance, l’industrie, la distribution…
  • Chaudières et production d’eau chaude

Daikin Industries Limited

Rotex

  • Groupe japonais
  • Spécialisé dans climatisation a englobé Rotex, entreprise allemande

Centrotec

Wolf

  • Groupe allemand
  • Spécialisé dans chauffage, ventilation, régulation...
 

 

Les options

Pour retenir la bonne chaudière, il reste encore un certain nombre de critères pour lesquels vous devez retenir la bonne option ou qui ont une incidence sur le choix.

 

  • La situation géographique du logement et l’isolation
    Si le rendement de la chaudière et sa puissance sont importants, les besoins ne seront évidemment pas les mêmes entre un logement dans le Nord de la France ou un autre dans le Sud, de même qu’ils seront différents entre un logement dans la plaine et un autre à 2.000 mètres d’altitude.
    Les besoins seront aussi différents pour une maison BBC et une maison réalisée dans les années 70 avec une isolation plus rudimentaire.
    Un calcul plus fin des besoins énergie existe, qui prend en compte cet élément. Il a, par exemple, été présenté dans l’article sur le Prix d’un chauffage fioul.
    Il faut alors se référer à la formule suivante : C x (TV + ITE) x V x DE
    • C représente le coefficient d’isolation, autre élément important pour les besoins énergétiques, et qui s’étale de 1,5 pour une très bonne isolation à 2 pour une mauvaise isolation ;
    • TV est la température voulue dans chaque pièce ;
    • ITE est un indice de température extérieur, justement, prédéfini en fonction de la zone d’habitation, soit 15 en altitude, 12 dans le Nord, 9 pour le Centre de la France et 7 dans le Sud ;
    • V est le volume total de la maison ;
    • DE est la déperdition d’énergie de la maison qui est, le plus souvent, réglée autour de 1,3.

 

  • L’implantation de la maison
    Il est tout aussi évident que l’exposition de la maison joue aussi un rôle.
    La même maison exposée au nord ou exposée au sud et parfaitement isolée du nord par une zone tampon type garage, par exemple, bénéficiera, ou non, d’un apport naturel de soleil qui lui fera gagner quelques précieux degrés.
     
  • La place disponible pour implanter la chaudière
    Cet élément a plusieurs conséquences.
    La première est de vous diriger plutôt vers une chaudière murale ou une chaudière au sol.
    La seconde est de retenir tout simplement un modèle que vous pourrez facilement installer dans la pièce qui lui sera dédiée.
    Il existe ainsi des formats plus compacts, mais souvent plus onéreux, que d’autres.
    Mais cela peut aussi vous diriger vers une énergie si la place vous manque réellement et, par exemple, imposer le choix de l’électricité qui peut alors s’installer dans n’importe quelle configuration, y compris un tout petit appartement, alors que le fioul, le bois ou le gaz pourrait vous poser problème (risques, odeurs, stockage, etc.).
    Mais c’est aussi l’avantage d’une chaudière murale par rapport à une chaudière au sol.
     
  • Le principe d’évacuation des fumées
    Certains modèles, gaz, fioul ou bois, ont besoin d’évacuer les fumées.
    Ainsi, il existe des principes qui nécessitent une arrivée d’air dans la pièce pour que l’évacuation de la fumée puisse s’effectuer naturellement vers l’extérieur, ce sont les modèles appelés d’évacuation en cheminée. Pour mieux fonctionner, une différence de température la plus élevée possible est nécessaire entre l’air extérieur et les gaz rejetés.
    Tandis que d’autres modèles, appelés à ventouse, qui peuvent alors fonctionner en vertical, par le mur, ou en horizontal, par le toit, sont à double voie et n’ont pas besoin d’une entrée d’air en complément. Leur rendement est même meilleur.
     
  • Les frais annexes
    Votre décision, comme déjà suggéré, pourra aussi se faire en fonction de certains frais annexes qui pourraient vous être imposés.
    Par exemple, dans le cas d’une chaudière fioul, il vous faudra prévoir le stockage et, donc, l’investissement dans des cuves à fioul qui, selon leur contenance, leur matière et la façon dont vous les positionnez (enterrées ou non) peuvent vous coûter de 300 à 2.000 €.
    Dans le cas du gaz propane, ces cuves vous seront louées. Une location qui vous coûtera au-delà des 200 € annuels.
     

L’entretien d’une chaudière

Ces postes ne sont pas encore les seules dépenses qui vous attendent puisque, aussi bien en gaz, qu’en fioul ou en bois, vous devrez aussi en passer par un entretien annuel obligatoire.

 

Cet entretien consiste en un certain nombre de réglages qui assurent le bon fonctionnement de la chaudière, qui pourront améliorer sa durée de vie, éviter son encrassement, éviter les pannes, mais aussi réduire les rejets de CO2 ou, dans le cas de la chaudière gaz, réduire les risques d’intoxication au monoxyde de carbone. Le conduit d’évacuation des fumées est ramoné au cours de cette opération d’entretien.

 

Un entretien qui, dans le locatif, est à la charge du locataire, tandis que les dépannages et autres remplacements de chaudières seront à la charge du propriétaire.

Pour un service meilleur, il est conseillé, plutôt que de faire réaliser un entretien chaque année par la personne de votre choix, d’établir un contrat d’entretien avec un professionnel. Il se chargera alors d’établir ce rendez-vous annuel, voire d’être connecté directement à votre chaudière lorsque c’est possible. De plus, il sera bien plus à votre écoute en cas de panne et interviendra certainement plus rapidement.

 

Un contrat d’entretien de chaudière coûte généralement entre 150 et 200 € par an.

Vous aurez à charge de conserver ces attestations sur une période minimale de 2 ans, qui peuvent vous être demandées aussi par votre assureur en cas de problème majeur ultérieur (incendie).

 

Seules les chaudières électriques n’imposent pas d’entretien.

 

Le prix d’achat des chaudières

En termes d’investissement matériel, voici quelques estimations de prix pour votre équipement seul.

 

Modèle de chaudière

Prix de fourniture

Opportunité d’investissement

chaudière fioul basse consommation

de 3.000 à 7.000 €

absence de crédit d’impôt et consommation supérieure

chaudière fioul à condensation

de 4.000 à 9.000 €

absence de crédit d’impôt mais consommation améliorée

chaudière fioul à cogénération

de 10.000 à 20.000 €

modèle très coûteux

chaudière gaz basse consommation*

de 3.000 à 5.000 €

crédit d’impôt mais pas les meilleurs rendements

chaudière gaz à condensation*

de 3.000 à 7.000 €

crédit d’impôt et bon rendement d’où opportunité très bonne si présence gaz naturel

chaudière gaz à cogénération*

de 10.000 à 20.000 €

produit coûteux

chaudière bûches à condensation

de 4.000 à 20.000 €

intéressant mais rechargement à prévoir

chaudière bûches à cogénération

plus de 10.000 €

coûteux

chaudière granulés à condensation

de 5.000 à plus de 20.000 €

intéressant si chargement automatique mais prix alors supérieur

chaudière granulés à cogénération

plus de 10.000 €

comme toutes les chaudières à cogénération prix élevé pour particulier

chaudière électrique

de 1.000 à 4.000 €

prix bas mais énergie chère, convient pour petits logements

chaudière hybride

de 5.000 à 8.000 €

une solution intéressante pour des cas précis

 

 

* Prévoir une plus-value de l’ordre de 500 € pour la chaudière gaz propane.

 

Le prix de pose des chaudières

La pose d’une chaudière est très simple pour un modèle électrique. Elle reste aussi simple pour du gaz naturel.

Dans le cas de chauffage à granulés, au gaz propane et au fioul, la pose est plus complexe car elle est liée à un stockage. Ce n’est pas forcément l’installation de la chaudière en elle-même qui est compliquée, mais toute la complexité du raccordement et de l’installation des cuves.

 

Aujourd’hui, les foyers qui s’équipent encore de chaudière fioul le font le plus souvent dans le cadre d’un remplacement d’un modèle existant, compte tenu du prix finalement plus élevé, alors que l’énergie coûte aussi plus cher et qu’aucune aide ne vient niveler ces surcoûts, bien au contraire.

 

Pour le prix d’installation seul de la chaudière, il faut compter un tarif qui va de 500 € au plus simple, à 2.000 € au plus compliqué, avec une moyenne de l’ordre de 1.000 € donc.

 

Pour inclure une production d’eau chaude, il faut prévoir un supplément d’environ 200 €.

 

Modèle de chaudière

Prix indicatif en fourniture et pose

chaudière fioul basse consommation

de 4.000 à 9.000 €

chaudière fioul à condensation

de 5.000 à 11.000 €

chaudière fioul à cogénération

à partir de 12.000 €

chaudière gaz basse consommation

de 4.000 à 7.000 €

chaudière gaz à condensation

de 4.000 à 9.000 €

chaudière gaz à cogénération

de 11.000 à 22.000 €

chaudière bûches à condensation

de 5.000 à 22.000 €

chaudière bûches à cogénération

plus de 12.000 €

chaudière granulés à condensation

de 6.000 à plus de 22.000 €

chaudière granulés à cogénération

plus de 12.000 €

chaudière électrique

de 1.500 à 5.000 €

 

 

Les aides

Il reste maintenant que les aides entrent pour une part majeure dans le choix d’un équipement de chauffage. C’est aussi la raison pour laquelle, tant qu’elles existent, il est souvent intéressant de changer sa chaudière même lorsqu’elle n’est pas encore en fin de vie mais parce que, entre les rendements bien meilleurs d’un modèle d’aujourd’hui et les aides qui peuvent en baisser considérablement le prix, l’amortissement est parfois réalisé en quelques années.

 

Il existe ainsi toute une panoplie de facilités pour vous faire bénéficier d’un mode de chauffage plus efficace, moins coûteux et moins polluant. C’est pourquoi vous sont alors proposés, en vrac :

  • un Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE) qui peut aller jusqu’à 8.000 € pour une personne seule et 16.000 € pour un couple, avec des suppléments de 400 € par personne à charge, avec une base de 30 % sur la partie fourniture, hormis les modèles fioul et les modèles basse température ;
  • une prime à la conversion pour remplacement d’une chaudière pour un modèle plus performant allant jusqu’à 4.000 € pour les ménages les plus modestes et 2.500 € pour les autres, dans le cadre des Certificats d’Economie d’Energie (CEE) ;
  • une aide de l’Anah sous conditions de ressources ;
  • des aides territoriales selon les cas ;
  • des aides des fournisseurs d’énergie ;
  • un éco-prêt à taux zéro par votre banque ;
  • une TVA réduite.
     

La plupart de ces aides sont conçues pour le remplacement d’une chaudière et non pour une installation dans une nouvelle maison.

 

Il est aussi nécessaire de faire appel à un professionnel reconnu garant de l’environnement (RGE) pour la fourniture et la pose. Ce dernier vous renseignera sur toutes les aides existant dans votre secteur et les nouveautés qui pourraient aussi apparaître par la suite.

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