Prix d'installation d’éclairages au plafond et de va-et-vient

Mis à jour le 11 juillet 2019
2019-07-11 05:30:00
Chambre design

Le prix d’installation de va et vient et d’éclairages de plafond se décompose donc en deux opérations plus ou moins distinctes pour un électricien. Ces tarifs iront donc de 120 à 150 € pour la fourniture et pose du va et vient et de 30 à 300 € pour la pose seule de l’éclairage, selon le modèle d’éclairage et la difficulté d’installation qui dépendra aussi de votre plafond. Mais il vous faut également choisir en fonction de l’esthétique, de la qualité d’éclairage obtenue et d’autres critères que nous présentons ici.

 

 


Récapitulatif

 

 

Différentes interventions

Prix

diagnostic électrique

autour de 150 €

remise en état

autour de 1.000 €

mise aux normes électriques NF C 15-100

de 60 à 100 € le m²

tarif moyen

autour de 50 € de l’heure

tarif parisien

de 60 à 80 € de l’heure

tarif dépannage

de 70 à 100 € de l’heure

fourniture seule câble gainé

environ 1 € le mètre linéaire

fourniture plinthes pour passage de fil électrique

5 € le mètre linéaire

fourniture du va et vient

de 10 à 50 €

fourniture du câble électrique sous gaine

autour de 1 € le mètre linéaire

fourniture et pose du va et vient

de 120 à 150 €

fourniture va et vient sans fil

de 100 à 150 €

plafonnier

  • de 10 à 1.000 € en fourniture
  • autour de 100 € en pose

néon

  • de 10 à 100 € en fourniture
  • de 100 à 150 € en pose seule

éclairage suspendu

  • de 5 à 10.000 € en fourniture
  • de 50 à 200 € en pose seule

éclairage sur rails

  • de 100 à 200 € en fourniture
  • de 150 à 200 € en pose seule

spots encastrables

  • de 20 à 60 € pièce en fourniture
  • de 30 à 50 € pièce en pose seule

éclairage cuisine

de 100 à 300 € en pose seule

éclairage salle de bains

autour de 100 € en pose seule

 

 

Les normes électriques

Quels que soient les travaux électriques attendus, il vous faudra respecter les normes en vigueur qui sont la norme NF C 15-100 et la norme XP C 16-600.

 

Elles sont là pour vous protéger des risques d’incendie d’une part, cause d’un bon nombre d’entre eux dans des logements qui ne respectent pas ces règles, mais aussi du risque d’électrocution.

 

Autre précision, dans le cas d’alimentation de points lumineux, du fil électrique en 1,5 mm suffit, contrairement aux prises électriques qui nécessitent du 2,5 mm.

Mise à la terre lorsque nécessaire, zone de sécurité dans les pièces d’eau, pose de différentiel, sont quelques-unes des précautions à prendre, en neuf, mais aussi en rénovation.

 

Le guide sur le Prix de la mise aux normes électriques vous apportera tous les compléments d’information nécessaires. Si le diagnostic est obligatoire en cas de location ou de vente d’un logement, il est fortement conseillé dans le cadre d’une rénovation. Dans le cas du neuf, le consuel se chargera de valider la conformité des travaux.

 

Mise aux normes

Prix

diagnostic électrique

autour de 150 €

remise en état

autour de 1.000 €

mise aux normes électriques NF C 15-100

de 60 à 100 € le m²

 

 

Le prix d’un électricien

Il faut savoir que le tarif moyen d’un électricien est de 50 € environ de l’heure. Un prix qui peut se voir augmenté selon les temps de déplacement.
Ce tarif se verra supérieur à Paris, par exemple, où il sera plutôt de l’ordre de 60 à 80 € de l’heure. Dans les cas d’urgence, pour des dépannages, comptez plutôt un prix de 70 à 100 € de l’heure.

 

Ces prix et des informations sont à retrouver dans le guide sur le Tarif d’un électricien.

 

Intervention électricien

Prix

Tarif moyen

autour de 50 € de l’heure

Tarif parisien

de 60 à 80 € de l’heure

Tarif dépannage

de 70 à 100 € de l’heure

 

 

Le principe du va-et-vient

Si un interrupteur est utile pour allumer et éteindre un éclairage, il est parfois pratique d’avoir deux interrupteurs pour le faire, par exemple dans un couloir, un pour y entrer et un pour en sortir, lorsqu’il est long.

 

Mais aussi dans un certain nombre de pièces possédant différentes portes d’entrée et de sortie, que ce soit une cuisine, un salon ou une salle à manger.

 

Mais encore plus souvent, dans un escalier, avec un interrupteur au bas de l’escalier et un autre en haut de l’escalier.

Ce va-et-vient pourra alors être posé en apparent ou en encastré. Par contre, compte tenu de la difficulté technique, il est préférable de s’adresser à un professionnel pour lui en confier la réalisation.

 

Le matériel pour un va et vient

Sur un plan général, hormis l’exception que l’on verra par ailleurs, la réalisation d’un va et vient passe un certain nombre de matériel adapté :

  • 2 interrupteurs va et vient ;
  • un ensemble de fils pour les liaisons, dont les longueurs sont à déterminer selon les besoins, selon les éloignements des interrupteurs l’un par rapport à l’autre et selon la distance aussi pour relier à l’éclairage :
    • fil bleu en 1,5 mm pour le passage du neutre ;
    • fil rouge en 1,5 mm pour le passage de la phase ;
    • fil vert/jaune en 1,5 mm pour le passage de la terre ;
    • fil orange en 1,5 mm pour le passage de la navette entre les interrupteurs ;
  • gaine ICTA aux longueurs nécessaires comme précédemment ;
  • un disjoncteur de 10 ou de 16 A au tableau ;
  • un interrupteur différentiel de 30 mA au tableau.

 

Le branchement du va et vient

Comme il est difficile de passer outre le va et vient, si vous voulez avoir une installation électrique confortable, il vous faut donc en installer pour contrôler un éclairage depuis plusieurs points d’allumage.

 

  • Extinction du compteur
    C’est la première opération à réaliser avant tous travaux électriques, à moins d’être certain du disjoncteur concerné et de le couper. En général, un professionnel ne prend aucun risque et coupe plutôt le compteur, donc.
     
  • Effectuer un schéma électrique
    Il vous faut penser au bon positionnement du ou des points d’éclairage. En effets, si vous faites le choix de spots encastrés, vous aurez alors plusieurs points d’éclairage et aurez besoin d’une longueur de fil électrique qui sera en fonction.
    Ce schéma déterminera également les emplacements des interrupteurs va et vient et, pour eux aussi, la longueur de câble nécessaire.
     
  • Pose du disjoncteur
    Le disjoncteur sera ensuite placé afin de pouvoir identifier et couper cette partie de courant. Pour le protéger, il devra aussi être relié à un différentiel de 30 mA déjà existant, sinon vous devrez en installer un à votre tableau.
     
  • Placement des boîtes d’encastrement
    Si vous faites le choix de va et vient à encastrer, vous devrez aussi prévoir l’emplacement afin de pouvoir les encastrer.
     
  • Le câblage
    • la phase alimente le premier interrupteur depuis le disjoncteur sur le point L ;
    • le neutre et la terre vont directement du disjoncteur vers l’éclairage ;
    • les deux interrupteurs va et vient sont ensuite reliés par deux navettes sur les connexions 1 et 2 ;
    • le second interrupteur est relié à l’éclairage par le point L en départ de phase.

 

  • La technique de pose du câblage
    Il existe alors deux techniques de pose pour le câblage qui sont :
    • la technique en encastré
      Elle est employée en neuf mais, parfois aussi en rénovation, notamment lorsqu’une isolation est prévue et qu’il est donc possible de passer fils et gaines derrière les parois, sans apparence.
      Elle est aussi employée dans des techniques de rénovation, par un principe de saignée dans le mur, mais sur des distances plus courtes, du fait de la plus grande exigence en termes de travail.
      Le prix du câble gainé est alors situé autour de 1 € le mètre linéaire.
    • La technique apparente
      C’est le cas des chantiers de rénovation, lorsque camoufler tout le câblage est particulièrement compliqué et reviendrait trop cher.
      Les fils passent alors dans des moulures, des goulottes ou des plinthes spéciales qui permettent de laisser en apparent, sans que cela ne se voit réellement.
      Le prix de ces plinthes est estimé autour de 5 € le mètre linéaire. Auquel il faut ajouter le prix du câble électrique et de la gaine.

 

Type de matériel

Prix

câble gainé

environ 1 € le mètre linéaire

plinthes pour passage de fil électrique

5 € le mètre linéaire

 

 

Si vous devez avoir plus de 2 points en va et vient, la solution est alors celle du télérupteur. C’est aussi une solution lorsque la distance entre deux va et vient devient trop importante, par exemple. L’interrupteur se positionne alors au tableau et peut être relié à autant d’interrupteurs spéciaux que désiré.

 

Dans un cadre de rénovation, si vous remplacez un simple interrupteur par un va et vient, en plus du câblage complémentaire auquel il vous faudra penser, il vous faudra aussi revoir votre boîte d’encastrement, le va et vient étant généralement plus profond que l’interrupteur simple, du fait des 3 points de branchement au lieu de 2 sur l’interrupteur simple.

 

Le prix d'installation de va et vient

Pour première information, la fourniture d’un va et vient est de l’ordre de 10 à 50 €, un tarif qui varie en fonction des modèles choisis, selon qu’ils seront à encastrer ou en applique et selon leur esthétique, bien sûr.

 

A ce tarif, devra être ajouté celui du câble électrique en 1,5 mm et de la gaine, ce qui vous reviendra autour de 1 € le mètre, en fourniture seule.

Il vous faudra ensuite ajouter le prix du point lumineux, ce que vous verrez par la suite de cet article.

 

En fourniture et pose d’un va et vient, il vous faut compter de 120 à 150 € par un professionnel, en TTC.

 

Décomposition des éléments

Prix

fourniture du va et vient

de 10 à 50 €

fourniture du câble électrique sous gaine

autour de 1 € le mètre linéaire

fourniture et pose du va et vient

de 120 à 150 €

 

 

Le va et vient sans fil

Parce qu’il n’est pas toujours simple, surtout dans le cadre d’une rénovation, de faire passer des fils partout, la solution d’un va et vient sans fil est alors très intéressante.

 

Le va et vient sans fil s’installe comme un simple interrupteur. Il est donc particulièrement pratique en rénovation. Il vous faut juste remplacer l’interrupteur par le bouton 1 du va et vient. Le bouton d’allumage 2 se raccorde ensuite au bouton 1 par ondes radio.

 

L’interrupteur sans fil est généralement alimenté par une simple pile.

L’autre avantage de ce système est qu’il reste modulaire puisque vous pourrez en déplacer le second interrupteur comme vous le souhaiterez, sans modifier les branchements, à la seule condition de rester dans la zone de transmission qui se situe autour de 70 mètres, plus qu’il ne vous en faudra certainement.

 

Le prix d’un tel modèle est, certes, plus élevé à l’achat, de 100 à 150 € pièce, mais peut aussi vous faire gagner en installation, que ce soit par l’économie en câbles, mais aussi en main d’oeuvre si vous vous adressez à un électricien puisque cette installation lui demandera moins de temps et de travail.

 

Installation d’éclairage au plafond

La pose d’un éclairage au plafond dépend déjà du modèle d’éclairage que vous choisissez d’installer, selon qu’il s’agira d’un plafonnier, de spots à fixer, d’un éclairage sur rails, de spots encastrés, etc.

 

Le prix sera aussi fonction de la qualité et de l’esthétisme du modèle. En voici donc les principales propositions possibles :

 

  • Le plafonnier
    Le plafonnier, même avec le développement des éclairages indirects, reste une option très prisée de certaines pièces et encore très présent dans des salles de bains, dans des WC, dans des arrières cuisines, surtout dans des constructions plus anciennes.
    En fourniture, vous aurez toutes les possibilités avec des tarifs très variés pouvant commencer à 10 € pour des plafonniers tout simples et d’autres références pouvant aller bien au-delà des 1.000 €.
    Choix de l’esthétisme, choix de la matière, choix du style, vous aurez de nombreux modèles possibles.
    En pose, il faut prévoir un budget de l’ordre de 100 €, mieux vaut donc ne pas avoir un plafonnier à 10 €, dans ce cas.
     
  • Le néon
    Il est de moins en moins présent car sa lumière peut très vite devenir fatigante.
    Cependant, il consomme moins que des ampoules et offre un éclairage suffisant et avec bien moins de zones d’ombre que les autres principes.
    On le retrouve ainsi dans des ateliers, des garages, des caves et de nombreuses pièces de travail ou la précision est de mise.
    Le prix d’un éclairage néon va de 10 à 100 € environ.
    Le prix de pose d’un tel modèle sera de 100 à 150 € environ.
     
  • L’éclairage suspendu
    Fixé au plafond, il est donc pendant et peut aussi revêtir différents styles : classique, moderne, baroque, industrie, etc.
    Il peut être très léger, fait d’un simple papier, ou beaucoup plus stylé, en cristal, par exemple.
    Il n’est donc pas étonnant de trouver certains modèles autour de 5 € et d’autres autour de 10.000 €.
    Ils pourront s’alimenter d’une simple lampe ou de plusieurs, avec un principe d’ampoules à incandescence, halogènes ou LED, point que vous pourrez retrouver ensuite dans ce guide.
    L’éclairage suspendu permet une lumière très directe, par exemple au-dessus de la table pour déjeuner ou dîner, afin de ne pas créer de zone d’ombre.
    L’éclairage suspendu peut être très simple à fixer, par exemple lorsque le modèle est très léger et ne nécessite qu’une cheville dans du placo avec un crochet, ou sur une poutre. Mais il peut aussi être beaucoup plus complexe lorsqu’il possède de nombreux bras et que son poids est relativement élevé, cristal ou métal, et qu’il faudra renforcer la force du plafond.
    Le prix de pose peut ainsi s’étaler de seulement 50 € à plus de 200 €, selon les cas.
     
  • L’éclairage sur rails
    Il est utilisé pour personnaliser des éclairages, que ce soit sur des tableaux ou autres cadres, mais aussi dans une cuisine sur certains éléments de travail. Les rails sont fixés au plafond.
    Il faut prévoir un prix de 100 à 200 €, en fourniture, pour un tel éclairage fait de 4 à 5 spots.
    Pour leur installation, vous devrez ajouter de 150 à 200 €.
     
  • Les spots encastrables
    Vous en retrouverez les détails dans le guide du même nom sur le site.
    Ils sont très appréciés pour l’ambiance qu’ils apportent à la pièce et pour la très bonne répartition de la lumière.
    Ils peuvent être fixes ou orientables pour un éclairage encore plus ciblé.
    On les trouve aussi en acier, en alu ou en inox.
    Un accès par-dessus est nécessaire pour le passage des câblages, et l’interdiction de poutre empêchant la liaison.
    S’ils coûtent de 20 à 60 € l’unité, en fourniture, il faut ajouter de 30 à 50 € pièce pour la pose, selon la facilité d’accès au-dessus.
     
  • Les autres éclairages
    En dehors du sujet des éclairages au plafond, on peut rappeler qu’il est aussi possible d’éclairer en mural ou par lampadaires.
    Pour les premiers, un tarif de 40 à 50 € est à prévoir, en pose, tandis que les seconds ne nécessitent pas l’intervention d’un électricien mais seulement la présence d’une prise électrique.
     
  • L’éclairage d’une salle de bains ou d’une cuisine
    Il faut seulement rappeler que ces pièces dites d’eau, dans laquelle on pourrait aussi ajouter la lingerie, par exemple, présentent des normes très particulières.
    Le volume 0 est celui du point d’eau et ne permet aucun appareillage électrique.
    Le volume 1 est tout ce qui environne de très près la baignoire, la douche, le point d’eau en général, comme au-dessus de la baignoire par exemple. Les éclairages devront être en très basse tension de sécurité.
    Le volume 2 est de 0,40 à 0,60 m autour des points d’eau, selon qu’il existe une protection ou non, et une hauteur jusqu’à 2,25 m. En plus des matériels précédents, il est possible d’installer des appareils de classe 2.
    Au-delà de ce volume 2, la classe 1 est possible. Il faudra une protection différentielle de 30 mA. Les liaisons sont alors aussi conseillées en 2,5 mm.
    Dans une salle de bains, le budget de pose d’un luminaire est d’environ 100 €.
    Pour une cuisine, il passera plutôt dans une fourchette de 100 à 300 € compte tenu des différents points d’éclairage nécessaires.

 

 

Modèle d’éclairage de plafond

Prix en fourniture

Prix en fourniture et pose

plafonnier

de 10 à 1.000 €

autour de 100 €

néon

de 10 à 100 €

de 100 à 150 €

éclairage suspendu

de 5 à 10.000 €

de 50 à 200 €

éclairage sur rails

de 100 à 200 €

de 150 à 200 €

spots encastrables

de 20 à 60 € pièce

de 30 à 50 € pièce

éclairage cuisine

-

de 100 à 300 € en pose seule

éclairage salle de bains

-

autour de 100 € en pose seule

 

 

La particularité des lampes

Souvent appelée ampoule, par défaut, alors qu’il ne s’agit en réalité que de son enveloppe, la lampe se décline en plusieurs procédés. Aussi, bien choisir son éclairage c’est aussi choisir les lampes qui l’équipent, leur intensité, la capacité d’éclairage ou la consommation d’énergie.
 

  • Les lampes à incandescence
    Elles ont été progressivement retirées de la consommation dans toute l’Union Européenne, mais aussi aux USA ou au Canada.
    Elles perdaient beaucoup de leur énergie en chaleur plutôt qu’à éclairer et étaient très consommatrices, de ce fait.
    Elles étaient sans danger pour l’environnement.
    Pour mieux comprendre leur puissance il faut multiplier par 12, ce qui représente, pour une ampoule de 75 watts, 900 lumens.

Leur prix était, par contre, très abordable.
Leur durée de vie est de l’ordre de 1.000 heures.
 

  • Les lampes halogènes
    Elles contiennent alors du gaz (iode et brome) et l’intensité de leur lumière est beaucoup plus forte, un rendement à peu près 30 % supérieur.
    Un transformateur permet de régler l’intensité.
    Elles sont sans danger pour l’environnement.
    Elles sont interdites à la vente en classe énergétique C ou inférieure.
    Notamment, les tubes halogènes, utilisés en éclairage indirect, sont désormais à éviter.
    Pour une telle ampoule, il faut multiplier sa puissance par 20, ce qui signifie qu’une 35 watts vaut, en réalité, 700 lumens, soit l’équivalent pratiquement d’une lampe à incandescence de 60 watts.
    La durée de vie est environ le double d’une lampe à incandescence, soit 2.000 heures.
     
  • Les lampes fluocompactes
    Leur nom provient de fluorescentes et compactes.
    Cette fois, le coefficient multiplicateur est de 60, ce qui veut dire que vous aurez l’équivalent d’une lampe à incandescence de 60 watts avec une simple lampe fluocompacte de 12 watts.
    Elles sont fortement inspirées des tubes néon sur le principe de fonctionnement.
    Elles ont aussi l’avantage de ne chauffer que très peu.
    Par contre, elles ne donnent leur pleine puissance qu’après un certain délai.
    Elles contiennent du mercure et, en cas de casse, peuvent représenter un certain risque, il faut donc alors aérer la pièce.
    Elles provoquent des ondes magnétiques mais jusqu’à une distance de 30 cm seulement. Elles sont donc déconseillées en lampes de chevet, par exemple.
    Leur durée de vie est largement supérieure puisque de l’ordre de 8.000 heures.
     
  • Les lampes LED
    LED signifie Light Emitting Diode, soit diodes qui émettent de la lumière.
    Elles sont capables d’émettre aussi bien un éclairage d’ambiance qu’un éclairage intense.
    Il est aussi possible de les coupler avec un variateur.
    Elles sont données pour une durée de vie d’environ 50.000 heures, mais elle est calculée à 25° et il faut plutôt diviser cette durée par 2, à condition d’avoir de bons produits car certains sont de fabrication moindre et dépasseront à peine la durée de vie des lampes fluocompactes.

La consommation énergétique est réduite de l’ordre de 80 %.
De plus, les lampes LED ne chauffent pas du tout.
Elles ne représentent pas de risque de pollution.
 

  • Le tube néon
    Il est assez économique en énergie.
    Il a ce défaut de provoquer une lumière légèrement “sautillante” qui peut fatiguer.
    Il a une durée de vie de l’ordre de 12.000 heures.

 

Ce qui caractérise aussi ces lampes, pour certaines, ce sont leur culot qui peut être :

  • à vis : E27 pour le grand culot et E14 pour le petit culot ;
  • à baïonnette : B22 ;
  • à broche simple ou broche double : GU 5.3, GU4, GY6.35 ;
  • pour les spots : GU10.

 

Les astuces et conseils

  • Lorsque vous envisagez des lumières de plafond, il faut bien penser à la disposition de votre mobilier et aux éventuelles modifications que vous pourriez effectuer. En effet, un luminaire au-dessus de votre table de salon pourrait perdre de son intérêt si vous déplacez cette table de 2 mètres ou si vous prévoyez d’inverser votre salon ou votre salle à manger.

 

  • Il faut respecter absolument les différentes normes pour votre sécurité, que ce soit dans le choix d’éclairages de bonnes marques ou dans les installations conformes.

 

  • Parmi les normes à respecter, la hauteur de vos interrupteurs devra se situer entre 0,90 et 1,30 m au-dessus du sol, pour être facilement accessible par tous. Généralement, cette hauteur est plutôt standardisée à 1,20 m.

 

  • Le bon respect des codes couleurs pour les fils électriques permettra de vous y retrouver plus facilement, vous ou vos successeurs, si des modifications sont à effectuer sur l’installation électrique.

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