Prix d'une maison passive

Mis à jour le 24 juillet 2019
2019-07-24 08:30:00
Maison passive en construction

Une maison passive représente un surcoût par rapport à une maison RT 2012 et le prix de cette maison passive se situera autour de 1.500 à 2.000 €. De l’isolation renforcée aux ouvertures triple vitrage, de la forme de la maison à son orientation, de son aménagement à son terrain, chaque étape de la construction est importante et doit être minutieusement étudiée.

 


Tableau récapitulatif

Les différents éléments

Normes et prix

consommation chauffage

15 kWh/m²/an

étanchéité à l’air

0,16 m3/h/m²

isolation murs

autour de 30 cm

isolation sol

à partir de 20 cm

isolation combles

autour de 40 cm

ouvertures

triple vitrage

chauffage

simple appoint

eau chaude

chauffe-eau solaire ou thermodynamique

ventilation

double flux

prix sur plan par constructeur

de 1.500 à 2.000 €

prix par architecte

de 2.000 à 3.000 €

 

 

Le concept de maison passive

Ce concept de maison passive repose sur l’économie d’énergie avant tout. Mais, derrière la notion d’économie d’énergie se cache évidemment la notion de chauffage, en plus. Car il serait toujours possible de baisser sa consommation au détriment du confort, ce qui n’est absolument pas le cas.

 

Ici, le but est d’utiliser tous les ingrédients permettant de se passer des sources de chauffage à partir d’énergies payantes et de se contenter de toutes les solutions gratuites en termes de consommation.

 

Il est question de chauffage, mais on pourrait aussi parler de la climatisation en été, de la même manière.

 

Finalement, tout en proposant une température régulière de l’ordre de 21 à 22° C, l’économie d’énergie annoncée est de l’ordre de 90 %.

 

Les moyens annoncés, qui seront détaillés par la suite, tournent autour de l’isolation, d’énergies nouvelles comme rayons du soleil, chaleur des occupants, appareils électriques, etc.

 

La maison passive ne se limite cependant pas à la construction neuve mais peut aussi correspondre à de la rénovation, que l’on dit alors passive.

 

En fait, ce concept de maison passive est un pas très sérieux vers la Réglementation Thermique qui se prépare pour 2020.

 

Les obligations de la maison passive

Sans être une totale obligation et donc pas une réglementation, en France, la maison passive est un label qui se réfère notamment au label Passivhaus allemand. Il fait référence, cependant, à certaines certifications françaises telles que Effinergie ou Cerqual.

 

La maison passive s’appuie sur un certain nombre de données telles que :

  • une norme européenne NF EN 13790 de calcul de consommation qui limite les besoins à un chiffre annuel inférieur à 15 kWh/m² pour le chauffage ou le refroidissement ;
  • une consommation annuelle d’énergie primaire comme le gaz, le fioul ou le bois de moins de 120 kWh/m² toute consommation comprise ;
  • une consommation annuelle d’énergie renouvelable de moins de 60 kWh/m², que ce soit pour le chauffage, mais aussi pour les appareils ménagers ;
  • un coefficient d’étanchéité à l’air n50 (50 Pascal) respectant la norme européenne NF EN 13629, soit inférieur à 0,6 par heure afin d’assurer l’absence de fuites d’air à l’intérieur ;
  • une surchauffe intérieure limitée afin de bien respecter le confort et calculée sur la base de moins de 10 % de l’année à des températures de + de 25° C.

 

Le gain énergétique total

Sur ce poste, la limite est donc fixée à 120 kWh/m²/an, une norme qui reste parmi les plus faciles à atteindre. Mais voici quelques éléments qui permettent de s’en accommoder plus facilement.

  • Pour le chauffage, un poêle à bois ou à granulés peut facilement permettre d’atteindre les niveaux requis, ou une résistance sur la ventilation pour coupler les deux.
  • Pour la ventilation, justement, la VMC double flux est le principe le plus souvent utilisé maintenant et qui minimise les fuites d’air et l’évacuation de l’air chaud vers l’extérieur, contrairement aux aérations prévues dans les fenêtres ou la multiplication des grilles vers l’extérieur.
  • La production d’eau chaude est réalisée par un système solaire. Il est aussi possible de faire appel à un chauffe-eau thermodynamique.
  • Les consommations électriques sont également surveillées avec une utilisation prioritaire des éclairages à LED et l’emploi d’électroménager aux normes minimales de A+.

 

Une solution pour l’économie d’énergie chauffage

Si 120 kWh par m² et par an représentent la limite en consommation d’énergie, la partie chauffage doit rester en deçà de 15 kWh par m² et par an. Pour ce seul élément, il faut donc prévoir une norme 3 fois plus exigeante que la RT 2012.

 

Ces résultats ne pourront pas s’obtenir que par tout un principe d’isolation extrêmement rigoureux :

  • 20 cm d’isolant au sol, 30 cm en mural et 40 cm en toiture, là où les fuites sont les plus importantes, sont à prévoir ;
  • les ponts thermiques sont à surveiller et à éliminer, notamment les jonctions entre isolation du sol et du mur et entre isolation du mur et de la toiture. Pour ce faire, une isolation par l’extérieur sera encore plus sûre et assure une meilleure constance de température ;
  • le choix des menuiseries joue aussi un rôle essentiel et un coefficient de transmission thermique Uw inférieur à 0,8 W/m²K pour les fenêtres triple vitrage en fait un modèle parfois privilégié, tandis que la perméabilité au soleil, appelée g, doit être de plus de 50 % ;
  • la mise en œuvre de l’ensemble, isolation et ouvertures, est tout aussi primordiale pour assurer des résultats parfaitement cohérents.

 

Une solution écologique

Derrière ces économies d’énergie, se perçoivent aussi des solutions écologiques, notamment du fait que les sources habituelles d’énergie comme le fioul ou le gaz naturel, par exemple, ne sont plus indispensables compte tenu du faible niveau de chauffage requis.

L’emploi de matériaux biosourcés pourra venir compléter les bonnes données du bilan environnemental, mais il le fera aussi au détriment d’un surcoût de l’ordre de 300 € le m² qui n’apporte cependant pas la plus belle économie environnementale puisque cette dernière s’opérera essentiellement dans l’utilisation de la maison. C’est donc plus dans cette utilisation qu’il faudra rechercher les meilleures solutions, plus que dans les produits de construction.

 

L’étanchéité à l’air

L’étanchéité à l’air est donc un autre des concepts à surveiller et le label Passivhaus, sur ce point, est 4 fois plus exigeant que pour la norme RT 2012. Il est donc nécessaire de faire bien attention à toutes les éventuelles fuites d’air possibles, que ce soit au niveau des ouvertures, bien sûr, mais aussi de leur installation, des décrochements de niveaux, de la pose de la VMC, de la bonne isolation du plafond, de l’installation électrique (pose des prises, des luminaires sans retirer l’isolation), de la cheminée, etc.

 

Pour examiner cette étanchéité de façon très professionnelle, un spécialiste fait le test de la porte soufflante, c’est-à-dire qu’il remplace la porte d’entrée par une porte avec ventilation qui envoie l’air à l’intérieur de la maison pour que la pression la chasse par les points les plus sensibles.
Il est aussi possible de le faire avec des appareils qui, en période de chauffe, sont capables de déterminer par où s’exercent ces fuites.

 

La différence par rapport à une RT 2012

Pour mieux comprendre ce label de maison passive et, ce qui devrait poser les premiers jalons de la RT 2020, un comparatif avec la RT 2012 permet d’en présenter les grandes lignes :

 

 

 

RT 2012

Maison passive

consommation chauffage

50 kWh/m²/an

15 kWh/m²/an

étanchéité à l’air

0,6 m3/h/m²

0,16 m3/h/m²

isolation murs

de 15 à 20 cm

autour de 30 cm

isolation sol

autour de 15 cm

à partir de 20 cm

isolation combles

de 25 à 40 cm

autour de 40 cm

ouvertures

double vitrage

triple vitrage

chauffage

principal

simple appoint

eau chaude

chauffe-eau solaire ou thermodynamique

ventilation

simple flux

double flux

 

 

Il faut alors tabler sur :

  • une facture d’énergie qui se limitera à 500 € par an pour un logement standard alors qu’il représentait le double en RT 2012 ;
  • un prix de construction qui se situe entre 1.500 et 2.000 € le m², alors qu’il était de 1.300 à 1.700 € le m² en RT 2012.

 

Pour aller encore plus loin dans le comparatif, il faut savoir que la consommation de chauffage s’établit comme suit, selon les niveaux de normes :

  • 15 kWh/m²/an pour la maison passive :
  • 40 à 50 kWh/m²/an pour la maison bioclimatique ;
  • 50 kWh/m²/an pour la maison BBC ;
  • 88 kWh/m²/an pour la maison THPE.

 

La différence par rapport à une maison à énergie positive BEPOS

La maison passive est à ne pas confondre, non plus, avec la maison à énergie positive, mais elle en est les premiers pas.

 

En effet, la maison passive signifie, en fait, de très faibles besoins en énergie alors que la maison à énergie positive, appelée aussi BEPOS, produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme.

 

Le plus souvent, pour atteindre le niveau de maison à énergie positive, la différence se fera par l’installation de panneaux photovoltaïques supplémentaires assurant cette production d’énergie naturelle et permettant de fournir les besoins électriques. Elle permet même de revendre l’électricité produite en surplus et inutilisée, par le biais d’un contrat spécial avec le fournisseur d'électricité.

 

La construction d’une maison passive

La construction d’une maison passive n’implique pas d’utiliser particulièrement des matériaux précis, mais seulement ceux qui permettent de respecter les niveaux proposés par le label. Ainsi, en isolation par exemple, que ce soit de la laine de verre, de la laine de roche, de la ouate de cellulose ou du polystyrène expansé, entre autres, la liberté est totale. Ce sont en fait les normes écologiques liées à l’empreinte carbone qui peuvent déterminer ces choix.

 

En plus de tous les éléments vus précédemment, que ce soit ceux en relation avec le chauffage, la ventilation, l’isolation et autres, certains autres aspects doivent être envisagés pour la construction d’une maison passive. En voici quelques-uns :

 

  • Le terrain
    Pour mieux permettre de respecter les normes, la construction sur un terrain à l’abri du vent sera plus favorable, tout comme l’absence d’ombre, surtout vers le sud, pour mieux s’ouvrir au rayonnement solaire. Il est aussi conseillé d’éviter une construction sur un terrain dont la pente se dirige vers le nord.
     
  • L’orientation de la maison
    Une orientation de la façade principale vers le sud, surtout dans les régions faisant appel à du chauffage sur une période suffisamment longue, permet de bénéficier d’un maximum d’apport solaire.
     
  • La forme de la maison
    La compacité de son architecture permettra de minimiser les risques de ponts thermiques en évitant les décrochements de mur et de toiture. Elle sera la plus large totale dans son orientation est/ouest afin de mieux bénéficier des apports solaires.
    Le vitrage placé au sud représentera au moins 60 % de la surface vitrée totale et entre 6 et 12 % de la surface de plancher totale.
    Le toit sera légèrement incliné vers les vents dominants pour laisser le froid pénétrer a minima en hiver.
    Les dépassements de toit seront privilégiés clairs pour ne pas trop chauffer en été.
     
  • L’agencement de la maison
    Il faut alors privilégier des pièces comme le garage, la lingerie, la buanderie, l’arrière-cuisine ou les couloirs, au nord, permettant de créer des zones tampon par rapport aux murs les plus froids.
    A l’inverse, au sud, les pièces seront à aire ouverte et les murs, les demi-cloisons ou autres ne viendront pas empêcher l’ensoleillement qui devra pouvoir se propager dans toute la pièce, jusqu’au mur de fond. Ce sont les pièces de jour comme la cuisine, la salle à manger et le salon qui seront à placer ici.
    Les chambres seront orientées plutôt vers l’est pour bénéficier des rayons du soleil levant mais éviter la chaleur de l’après-midi et du soleil couchant.
    Une entrée indépendante permettra d’être utilisée comme sas et évitera que chaque ouverture de porte se traduise par une entrée d’air froid en hiver, ou trop chaud en été, dans la pièce de jour. Il est aussi possible de créer un sas extérieur.
     
  • L’isolation thermique
    S’il en a été question dans les grandes lignes, certains autres éléments sont aussi à prendre en compte.
    Il faut, non seulement se protéger du froid de l’hiver, mais aussi de la chaleur de l’été et de l’humidité des pluies ou de certaines régions.
    C’est aussi la raison pour laquelle le bois, le meilleur matériau isolant qui soit, est souvent utilisé dans les constructions de ce type.
    Si l’isolation par l’extérieur est une solution qui présente un intérêt, comme déjà vu, dans tous les cas de figure, se présente la question des murs en contact direct avec la terre, comme c’est parfois le cas pour une cave, un sous-sol, un garage enterré ou semi-enterré, voire toute pièce en souplex, par exemple. Il faut aussi penser à bien les isoler afin d’éviter des remontées de froid ou d’humidité par capillarité. Un traitement par l’extérieur avec goudronnage et pose de polyane est une solution efficace pour que le mur soit protégé.
     
  • VMC double flux
    Les logements étant très hermétiques par rapport au passé, une VMC pour rendre l’air intérieur sain est indispensable. Le simple fait de vivre dans son intérieur rejette du CO2 et de la vapeur d’eau.
    C’est pourquoi une VMC double flux est requise car elle récupère une grande majorité de l’air sortant pour le réintégrer à l’air entrant. Le choix se portera même sur une VMC à double flux thermodynamique, c’est-à-dire couplée à une pompe à chaleur.
     
  • Le chauffage
    On a vu que le chauffage d’une maison passive se limitait, du fait de son excellente isolation, à un simple appoint.
    Plus que l’emploi de panneaux photovoltaïques, c’est l’installation de panneaux aérovoltaïques qui est prescrite. Ainsi, vous pourrez additionner l’apport d’un chauffage de l’eau chaude sanitaire à une véritable production d’électricité personnelle. Il est même possible de revendre le surplus d’électricité produite à EDF, via un contrat spécial.
    Autre solution, la pompe à chaleur peut vous permettre d’assurer un chauffage au sol ou par radiateur servant d’appoint.
    La solution de chaudière à bois ou à granulés a déjà été envisagée précédemment et le fait du rejet de CO2 peut facilement être neutralisé puisque, si le bois brûlé en rejette, dans le cas de bois systématiquement replanté, ce bois planté absorbera plus de CO2 que n’en rejette le bois brûlé.
    En outre, il sera conseillé de choisir des matériels connectés qui permettront de mieux suivre la consommation, de commander à distance et de vous permettre de les allumer et éteindre à distance, via un smartphone, limitant les consommations d’énergie au strict nécessaire.

 

Les avantages de la maison passive

On peut déterminer les avantages d’une maison passive selon les éléments suivants :

  • un confort en toute saison, été comme hiver grâce à des variations de température nivelées ;
  • des pièces à la température agréable ;
  • des pièces plus saines, sans odeurs, sans moisissures ;
  • une consommation énergétique beaucoup moins élevée avec une réduction de facture de l’ordre de 90 % ;
  • un risque de panne bien moins élevé avec l’utilisation de l’énergie solaire ;
  • une maison bien plus écologique avec une belle réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’utilisation d’énergies renouvelables ;
  • une conception bioclimatique ;
  • une absence de courant d’air ;
  • une belle satisfaction personnelle de vivre dans une maison économique et écologique.

 

Les inconvénients de la maison passive

Bien sûr, tout procédé possède également ses inconvénients et il faut prendre note de ceux de la maison passive :

  • comme nous le verrons par la suite, le coût d’une maison passive est supérieur à celui d’une maison simple ou même à la norme RT 2012 ;
  • l’appel à des professionnels encore plus qualifiés est nécessaire, bénéficiant d’une formation très ciblée ;
  • certaines applications, présentes dans les pays nordiques, ne sont pas réalisables en France ;
  • en option, il faut prévoir le prix d’une certification Passivhaus ;
  • la vie dans une maison passive doit aussi s’accompagner de changements d’habitudes et, notamment, ne plus ouvrir les fenêtres en vue d’une aération mais se reposer sur la VMC double flux.

 

Le prix de la maison passive

Le prix d’une maison passive est, comme tout tarif, lié à certains critères qui peuvent le faire évoluer assez sensiblement, comme la région de construction, bien évidemment, ou le choix du constructeur.

 

Mais d’autres critères seront encore plus spécifiques à ces barèmes et, plus particulièrement, le fait de vous adresser à un professionnel vous proposant une solution tout-en-un, englobant le choix du terrain puisque, comme nous l’avons vu, le terrain, sa pente, son orientation ont aussi un rôle à jouer dans la réalisation de cette maison passive.

 

Entre un plan personnalisé et un modèle sur catalogue, le prix subira aussi quelques variations qui peuvent devenir importantes selon vos souhaits.

 

Il faut généralement compter une plus-value de 20 % pour la réalisation d’une maison passive, comprenant l’étude thermique, la conception des plans spécifiques, la nécessité d’isolation particulière ou la construction bioclimatique.

Bien sûr, le fait d’inclure des menuiseries plus isolantes, une VMC double flux et des équipements connectés pour mieux les contrôler représentent aussi un surcoût.

 

A l’inverse, le chauffage d’appoint peut se traduire par une moins-value par rapport à un chauffage primaire.

 

Ce qui porte son tarif autour de 1.500 € le m² pour les premiers modèles, les plus simples, allant jusqu’à 2.000 €, sur catalogue, pour aller jusqu’à un prix de 3.000 € le m² pour un modèle totalement personnalisé par un architecte.

 

Attention, selon les équipements et la qualité de certains matériaux, ce budget peut aussi être parfois dépassé.

 

Lorsque ce budget devient trop conséquent pour certains portefeuilles, il reste la solution de l’autoconstruction qui permet de réduire le tarif, pour une qualité intéressante, autour du barème mini de 1.500 €, surtout à partir de maison bois en kit.

 

La rentabilité de la maison passive

Puisque, dans les cas généraux une maison passive coûte de 1.500 à 2.000 € le m², on peut considérer que, au total, elle reviendra autour de 170.000 € quand une maison RT 2012 reviendra autour de 150.000 €. La question qui se pose donc est de savoir comment amortir ces 20.000 € de surcoût.

 

En énergie, il est possible de prendre en compte une économie de l’ordre de 500 € par an hors augmentation de son coût. Il faut aussi tenir compte que, comme il a été vu, le risque de panne est moindre que sur l’équipement d’une maison RT 2012. Et la notion de confort est également un critère qui n’est pas chiffrable en tant que tel.

 

De plus, sans passer par le label complet, il est aussi possible de tendre vers lui sans respecter certaines données, telles que le changement des ouvertures double vitrage par du triple vitrage, ce qui représente déjà une économie de l’ordre de la moitié du surcoût.

 

Enfin, lorsque ce label deviendra la véritable norme, il faudra aussi considérer que les prix deviendront certainement encore plus bas.

 

Les aides pour la construction d’une maison passive

Mais ce qui fera aussi baisser le prix de revient de votre maison passive, ce sont les aides auxquelles vous aurez droit pour la réaliser.

 

Le Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE) est la première de ces aides, dans le cadre d’une rénovation cependant, et atteint la valeur de 30 % pour tout ce qui touche aux économies d’énergie, avec un plafond de 8.000 € pour une personne seule et de 16.000 € pour un couple, et 400 € supplémentaires par personne à charge.

 

Des aides de l’Anah, des collectivités et des fournisseurs d’énergie peuvent venir compléter ce plafond et entrer dans le cadre d’une construction de maison passive.

Un éco-prêt à taux zéro est aussi consenti sur des durées allant de 5 à 30 ans et peut aider à financer une partie des travaux.

 

Dans le cadre d’une maison passive, une exonération de taxe foncière d’au moins 5 ans est également consentie.

 

Toutes ces aides vous seront précisées par le professionnel qui mettra votre projet en œuvre.

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