Prix d’un panneau solaire

Mis à jour le 04 mars 2020
2020-03-04 14:00:00
Maison avec panneau solaire

Vous souhaitez opter pour une énergie propre et renouvelable qu’il vous sera possible d’utiliser aussi bien en autoconsommation comme en revente totale ou partielle ?

Le panneau solaire est la solution. En plus de subvenir à vos besoins, il est, en général, possible de tirer un rendement et de rentabiliser une partie de votre installation en vendant le surplus de votre production au fournisseur.

Pour un budget se situant entre 8 000 et 30 000 € vous pourrez-vous équiper de ce type d’installation.

 


Budget récapitulatif

Puissance du panneau

Prix en surimposition (en fourniture et pose)

Prix en intégration (en fourniture et pose)

3 kWc

8 000 à 10 000 €

9 500 à 11 000 €

6 kWc

13 000 à 15 000 €

15 000 à 18 000 €

9 kWc

18 000 à 20 000 €

20 000 à 30 000 €

Unité de mesure

Prix

par m²

1 000 €

par watt crête

3 €

Frais annexes

Prix

batterie solaire

200 à 4 000 €

onduleur

2 000 €

raccordement au réseau électrique

1 500 €

 

Définition et fonctionnement des panneaux solaires

Un panneau solaire, aussi appelé module ou capteur solaire est un équipement visant à capter l’énergie solaire dans le but de la transformer en énergie thermique ou bien électrique.

 

Cela est rendu possible grâce aux capteurs présents sur les panneaux. Ces capteurs sont en réalité des cellules qui couvrent la totalité du panneau. Dès lors que des rayons lumineux du soleil entrent en contact avec le panneau, les capteurs emmagasinent cette énergie afin de la convertir.

 

En termes de puissance, pour un panneau photovoltaïque voici ce à quoi vous attendre et la superficie nécessaire de toiture :

  • 3 kWc => une surface comprise entre 15 et 30 m² est recommandée pour une installation d’une telle puissance ;
  • 6 kWc => une superficie de toiture de 30 à 60 m² est nécessaire pour mettre en place ce type d’installation ;
  • 9 kWc => 45 à 90 m² seront préconisés pour y mettre des panneaux solaires d’une puissance de 9 kWc.

 

Les normes

La pose de panneaux solaires est encadrée par un certain nombre de normes et de réglementations.

 

Ainsi, que ce soit pour des panneaux solaires de types thermiques ou photovoltaïques, selon le cas de figure dans lequel vous vous trouvez, il vous faudra demander certaines autorisations auprès du service d’urbanisme de votre mairie par exemple.

 

Le tableau ci-dessous reprend donc les démarches administratives à faire en fonction de votre situation :

 

Situation

Autorisation nécessaire

habitation existante

déclaration de travaux en mairie

habitation en construction

notification de l’installation de panneaux dans la demande de permis de construire du logement

habitation en zone classée

la déclaration préalable de travaux comme la demande de permis de construire doit avoir l’aval de l’architecte des Bâtiments de France

 

Le cas de mise en place de panneaux solaires photovoltaïques est également réglementée par la signature d’un contrat de raccordement avec le fournisseur d’énergie. De plus, vous êtes dans l’obligation d’informer votre compagnie d'assurance de cette installation.

 

Pour finir, si vous installez des panneaux solaires photovoltaïques dont la puissance est supérieure à 3 kW et que vous avez choisi la revente de tout ou partie de votre production, il faudra déclarer auprès du centre des impôts les revenus liés à la vente de cette énergie. Vous serez donc imposé sur cette rente.

 

Les différents types de panneaux solaires

Il est possible d’installer différents modèles de panneaux solaires.

En effet, selon le type de panneau, le rôle de ce dernier différera.

 

Voici les 2 grandes familles de panneaux solaires :

  • le panneau solaire thermique : il s’agit d’un panneau qui récolte les rayons du soleil afin de les changer en énergie dite “thermique” dont la vocation est l’approvisionnement en eau chaude du logement disposant de cette installation. L’énergie solaire permet alors de réchauffer le fluide caloporteur se situant au sein du panneau. Fluide, qui, une fois chauffé est ensuite acheminé au sein du ballon de stockage pour permettre de chauffer l’eau sanitaire que vous utiliserez.

 

  • le panneau solaire photovoltaïque : grâce aux cellules photovoltaïques, ce type de panneau permet la transformation des rayons solaires en électricité. L’énergie solaire qui est en réalité convertie en un courant continu par les cellules se voit à son tour modifié pour devenir un courant alternatif. Cette modification est rendue possible grâce à l’onduleur et est indispensable pour une injection dans le système électrique pour une utilisation ou bien pour une revente de cette énergie.

 

Il faut savoir qu’il est possible de combiner les 2 systèmes afin d’être autosuffisant aussi bien en électricité mais aussi en eau chaude sanitaire. Il existe en effet des panneaux solaires hybrides permettant de produire à la fois de l’électricité et de la chaleur.

 

Les types de pose

Pour maximiser le rendement de vos panneaux, il est fortement conseillé de les installer sur le pan du toit le plus exposé au soleil, l’idéal étant un pan se situant plein sud. Ainsi, la durée d’exposition au soleil est plus importante mais aussi plus intense.

 

Il est également préconisé d’installer ce type d’équipement sur une toiture dont l’inclinaison est au minimum de 30° et, au maximum de 60°.

 

À partir de là, on observe plusieurs grandes méthodes de pose. Il est en effet possible d’installer les panneaux :

  • de manière intégrée au bâti : l’intégration au bâti (IAB) est la méthode, qui visuellement, est la plus esthétique, mais sur le plan technique, elle est plus compliquée à mettre en œuvre. L’installation consiste à mettre en place les panneaux au même niveau que la couverture de la toiture, qu’elle soit en ardoises, en tuiles ou autres. Ainsi, il n’y a pas de surépaisseur, le panneau se fond totalement dans la couverture.

En termes de technicité, le professionnel sera obligé de découvrir la partie de la toiture où sera installé les panneaux afin que ces derniers prennent place sur la charpente, au sein du revêtement.

  • en surimposition : aussi connu sous le nom d’intégration simplifiée au bâti (ISB) est donc plus facile à mettre en œuvre que la pose précédente. Son installation se fait par-dessus votre toiture, cela signifie donc que vous conservez le revêtement de votre toit dans son intégralité et que le panneau vient donc se superposer à ce dernier. Cela crée une surépaisseur moins agréable au niveau visuel.

 

Les panneaux solaires ne s’installent pas forcément sur un toit, ils peuvent aussi être mis en place de manière non intégrée et ce, des façons suivantes :

  • installation en façade : si votre toiture ne dispose pas des caractéristiques requises pour une installation de type IAB ou ISB, il est possible de mettre en place le panneau directement sur une façade de maison ou bien d’immeuble.
  • installation au sol : ce type d’installation permet de choisir à la fois l'exposition des panneaux mais aussi leur orientation pour obtenir le meilleur rendement. Toutefois, cette méthode est uniquement possible pour un fonctionnement en autoconsommation. En effet, une installation au sol ne permet pas de revente totale ou partielle.

 

Quelle que soit la méthode choisie, il est important, lors de la pose de bien assurer l’étanchéité de la toiture, sans quoi, des infiltrations peuvent avoir lieu et entraîner des problèmes bien plus graves.

L’installation doit obligatoirement passer par un professionnel. Pour faciliter le choix de l’artisan, le mieux est d’opter pour un professionnel détenant une qualification de type QualiPV ou encore Qualisol.

 

Rentabilité de panneaux solaires

Pour ce qui est des panneaux solaires photovoltaïques, l’électricité produite par ce type d’équipement est utilisable de différentes façons.

En effet, pour une rentabilité maximale de vos panneaux, il est conseillé d’effectuer une revente complète de votre énergie à votre fournisseur qui la ré-injectera dans le réseau.

 

Vous pouvez également vous servir de votre énergie produite pour une autoconsommation. Toutefois, en règle générale, la production est supérieure à la consommation d’électricité.

De ce fait vous avez donc le choix entre stocker l’électricité mais pour cela vous devrez vous équiper d’une ou de plusieurs batteries solaires.

Cependant, un tel équipement représente un investissement supplémentaire.

Il faut en effet compter entre 200 et 4 000 € selon le modèle sélectionné, sa contenance, sa durée de vie, ses caractéristiques liées aux aléas climatiques…

 

La dernière possibilité s’offrant à vous est un mélange d'autoconsommation et de revente. Cela signifie que vous consommez l’énergie produite pour alimenter vos propres besoins et, le surplus d’électricité est alors revendu à votre fournisseur. Il s'agit donc d’une revente partielle de votre électricité.

 

À titre indicatif, pour une installation d’une puissance de 6 kWc, dans le cas d’une revente totale de l’électricité, cela peut vous rapporter une rémunération jusqu’à 1 800 € par an.

De la même façon, pour ce type de revente, le fournisseur propose un prix de rachat de l’électricité de 0.1873 € / kWh produit.

Il faut savoir que pour une puissance d’un kilowatt crête il est possible de produire entre 950 et 1 400 kWh sur une année.

De plus, sachez que ce tarif de revente reste fixe pendant au maximum 20 ans ou durant la durée inscrite sur votre contrat de rachat.

 

Avantages et inconvénients des panneaux solaires

Les panneaux solaires disposent d’un certain nombre de qualités mais sont également assortis de plusieurs points négatifs.

Voici une liste non exhaustive des caractères positifs et négatifs de ce système :

 

Avantages

Inconvénients

  • énergie renouvelable, énergie saine
  • autoconsommation
  • la vente partielle ou totale de l’énergie représente une petit rente chaque année
  • augmentation de la valeur du bien immobilier
  • peu d’entretien et de maintenance
  • recyclage possible des panneaux
  • imposition sur les revenus liés à la revente de l’électricité
  • modèle ISB peu esthétique
  • prix de l’installation
  • contraintes techniques et physiques : pente du toit, dégagement autour des panneaux (pas d’arbre), exposition sud…
  • durée de vie limitée : 20 à 25 ans

 

Prix de panneaux solaires

Le prix pour l’achat d’un tel équipement est fonction de sa puissance mais également de son type d’installation. Plus la puissance est grande et plus l’investissement sera important.

 

Voici un tableau regroupant les prix en fourniture et pose selon les critères précédemment cités :

 

Puissance du panneau

Prix en surimposition

Prix en intégration

3 kWc

8 000 à 10 000 €

9 500 à 11 000 €

6 kWc

13 000 à 15 000 €

15 000 à 18 000 €

9 kWc

18 000 à 20 000 €

20 000 à 30 000 €

 

Voici d’autres idées de prix qu’il vous faut garder à l’esprit :

  • ramené au, il faut compter un budget aux alentours des 1 000 €, toujours en fourniture et pose ;
  • en termes de watts, on se situe en moyenne à 3 € / Wc : cela signifie que pour un panneau d’une puissance de 3 kWc soit 3 000 W, le coût moyen est de 9 000 €, main d'œuvre comprise.

 

Il ne faut pas oublier de compter dans le budget d’installation, le coût du raccordement de vos panneaux au réseau électrique.

Pour ce faire, comptez une enveloppe de 1 500 €.

 

Quel entretien réaliser sur des panneaux solaires ?

Dans l’entretien régulier de ce type d’installation, il sera nécessaire d’effectuer un nettoyage et dépoussiérage une fois par an voire une fois tous les 2 ans selon l’environnement où sont installés les panneaux (pollution, poussière, présence d’oiseau…) de :

  • l’onduleur
  • des cellules des panneaux

Si, lors des périodes hivernales, vous êtes soumis à de fortes chutes de neige, il faudra penser à déneiger les modules d’une part car lorsqu’ils sont recouverts, ils ne peuvent pas recevoir les rayons du soleil et donc les transformer mais surtout car la neige peut représenter un certain poids pouvant déformer les panneaux si la charge est trop importante.

 

Il faudra prévoir dans les années suivants l’installation, que, dans l’entretien il faudra compter le remplacement de l’onduleur qui a une durée de vie limitée à une dizaine d’années. Pour cette opération, il faut avoir à l’esprit que le budget nécessaire se situe aux environs des 2 000 €.

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