Prix d'un insert de cheminée

Mis à jour le 22 juillet 2019
2019-07-22 06:30:00
Salon avec insert de cheminée

De 1.000 à 5.000 € pour le prix d’un insert de cheminée, vous apprécierez de transformer votre foyer ouvert en foyer fermé et d’augmenter considérablement son rendement.

Insert à granulés ou à bûches, vous découvrirez la réglementation et toutes les normes qui s’y rattachent, les méthodes de diffusion de la chaleur, les différents principes, mais aussi les avantages et inconvénients de ces appareils. De quoi bien préparer les journées les plus froides de l’année et prendre les meilleures dispositions.

 


Tableau récapitulatif

Modèle d’insert

Prix

insert à bûches

à partir de 1.000 € en fourniture

insert à granulés

de 1.000 à 5.000 € en fourniture

insert à bûches basique en 12 kW

autour de 500 € en fourniture

insert à bûches de marque en 8 kW

autour de 1.200 € en fourniture

insert à granulés standard en 10 kW

autour de 2.000 € en fourniture

insert à granulés de marque en 13 kW

autour de 3.500 € en fourniture

insert à bûches

de 2.500 à 7.000 € en fourniture et pose

insert à granulés

de 5.000 à 8.000 € en fourniture et pose

installation insert encastrable seul à bûches

de 500 à 1.000 € H.T.

installation insert seul à granulés

de 1.500 à 2.000 € H.T.

habillage en fourniture

à partir de 500 € TTC

pose d’un habillage

autour de 500 € H.T.

création d’un conduit

autour de 500 € H.T.

gainage d’une cheminée en fourniture et pose

de 500 à 1.000 € H.T.

ramonage

de 150 à 200 €

 

 

 

Modèles de combustibles

Prix du kWh PCI

électricité

0,158 €

gaz propane

0,15 €

fioul

0,092 €

gaz naturel

0,083 €

granulés en sac

0,06 €

granulés en vrac

0,059 €

bûches

0,036 €

bois déchiqueté

0,027 €

 

 

Le principe de l’insert

La véritable identité d’un insert, comme son nom l’indique, est d’être inséré. C’est-à-dire que l’insert réel est un modèle qui vient prendre place dans une cheminée existante. Il permet alors de s’appuyer sur cette cheminée sans avoir à créer un foyer fermé complet, mais aussi de conserver un modèle qui ne mérite pas d’être détruit, que ce soit par sa valeur esthétique, sentimentale ou pécuniaire.

Ainsi, l’insert, par extension, jouera plutôt son rôle dans la rénovation.

 

Il est souvent confondu avec le foyer fermé qui, à sa manière, est également inséré, mais dont la cheminée est créée spécialement à cet effet. Le foyer fermé présente donc tout un avaloir, en forme d’entonnoir, dont le rôle est d’absorber les fumées pour mieux les évacuer, problème que n’a pas l’insert. Avaloir qu’il faudra donc faire disparaître, pour créer cet insert, ou du moins boucher l’accès au vide qui se situe entre la gaine et les boisseaux d’origine afin d’éviter que l’air chaud de votre pièce ne disparaisse dans cet interstice.

 

Son rôle est de prendre l’air de la pièce, en partie basse, et de le réchauffer à l’aide du foyer, par combustion. L’arrière, partie qui s’appelle aussi chambre de combustion, permet de restituer cet air chaud et de l’extraire par le haut selon le principe de la convection naturelle et par des grilles positionnées au niveau de la hotte.

Une autre arrivée d’air chaud s’effectue par le rayonnement à travers la vitre de l’insert.

 

L’insert propose alors un rendement bien supérieur à celui d’une cheminée ouverte. En effet, la cheminée ouverte est essentiellement esthétique et ne chauffe qu’à proximité du foyer. Son rendement n’est que de l’ordre de 15 % alors que l’on navigue de 70 à 80 %, dans la plupart des cas, pour celui d’un insert ou d’un foyer fermé.

 

Bien sûr, puisqu’une partie du travail est déjà réalisée, le budget à investir est, dès lors, inférieur à celui d’un foyer fermé et devrait se limiter entre 1.000 et 5.000 €, maximum auquel commence le prix d’un foyer fermé, par contre. Tout en sachant que le système à granulés, aux nombreux avantages comme nous le verrons, est aussi le plus coûteux.

 

Le fonctionnement de l’insert

L’air le plus frais entre donc par la partie la plus basse de l’insert pour gagner de nombreux degrés en passant au niveau du corps de chauffe. Des grilles placées en position haute permettent de récupérer cet air réchauffé.

 

Il est aussi possible d’installer un ventilateur qui accentuera cette évacuation d’air chaud, ou encore de placer des grilles dans d’autres pièces. Par exemple, si le mur est mitoyen avec une autre pièce, une grille pourra aussi se situer dans cette autre pièce qui bénéficiera donc également de cette production de chaleur, ou encore par une pièce au-dessus de cette cheminée par laquelle passera aussi le conduit et la gaine. Enfin, un principe de ventilateur et de gaines pour récupérer la chaleur peut distribuer cet air chaud en passant par exemple par des combles.

 

Dans la pièce où se situe cet insert, les vitres de ce foyer vont aussi assurer une partie du réchauffement. Il est question d’un doublement du pouvoir de chauffe.

 

Le rendement d’un insert

Si le rendement annoncé est de l’ordre de 70 à 80 %, cela signifie que de 70 à 80 % de l’énergie que contiennent les bûches ou les granulés, selon le principe retenu, sera transformée en chaleur. Un choix qui assure donc une chaleur optimisée.

Pour que ce rendement soit le meilleur possible, il existe un label, appelé Flamme verte, qui permet de mieux comparer le rendement de l’insert et son impact écologique. Ce label incite alors à se diriger vers des appareils disposant de 6 ou 7 étoiles, dans ce classement. Toutefois, il est possible de disposer des aides de l’Etat dès les 4 étoiles obtenues par un tel matériel.

 

A ce haut niveau, ils permettent ainsi un rendement au-delà de 75 %, une émission de gaz carbonique respectivement inférieure à 0,15 et 0,12 % et une émission de particules fines également inférieure respectivement à 50 et 40 mg/Nm3.

 

La réglementation

La sécurité est un élément essentiel d’un insert, comme de tout appareil produisant du feu. Si le label Flamme verte régit les performances d’un insert, la norme AFNOR NF EN 16510-1 vient remplacer les anciennes règles NF EN 13229 et NF EN 13240, et concerne les appareils de chauffage domestique à combustion solide. Elle établit ainsi les exigences demandées pour la fabrication de ces inserts et régissent les essais qui en découlent afin de les rendre sécuritaires.

 

Pour ce qui est des travaux en eux-mêmes et de l’entretien, ils sont régis par les normes NF DTU 24.1 et NF DTU 24.2, qui déterminent le choix des matériaux, les dimensionnements, les parois, les distances de sécurité, l’étanchéité, le principe de conduit, et tout autre cas particulier qui pourrait s’y rapporter. Ils prennent donc aussi en considération les obligations d’entretien.

 

Insert à bûches ou à pellets ?

Alors que vous avez décidé de conserver votre cheminée et d’y installer un insert, l’une des questions qui va se poser est de savoir quel type d’insert vous souhaitez puisque deux grandes familles existent : l’insert à bûches et l’insert à granulés aussi appelé insert à pellets selon le terme anglais.

 

  • L’insert à bûches
    Il est plus considéré comme un chauffage d’appoint et permettra surtout de diminuer les dépenses énergétiques puisque le coût du combustible est inférieur à 0,04 € le kWh. A titre de comparaison, il faut compter autour de 0,09 € le kWh pour le fioul, autour de 0,08 € le kWh pour le gaz et autour de 0,16 € le kWh pour l’électricité, en intégrant les abonnements pour ces derniers tarifs.
    Son fonctionnement est alors manuel et ne présente qu’une autonomie de quelques heures, tout au plus.
    Son rendement est de l’ordre de 70 à 80 %.
    En outre, le stockage du bois pose le problème des insectes xylophages.
    Son prix reste limité, de l’ordre de 2.500 à 7.000 € TTC en fourniture et pose.
     
  • L’insert à granulés
    Il pourra être utilisé comme chauffage principal dans une maison ou une pièce jusqu’à une surface maximale de 100 m².
    De plus, avec un rendement dépassant souvent les 85 %, l’investissement complémentaire peut aussi s’amortir selon les cas et les besoins.
    Mais c’est aussi du côté de l’autonomie que vous trouverez peut-être un réel intérêt puisque vous pourrez l’employer jusqu’à plusieurs jours sans recharger le foyer grâce à ses automatismes.
    Moins salissant, les granulés impliquent également moins de nettoyage.
    Bien sûr, si vous conserverez l’aspect flamme d’une cheminée, cette dernière sera cependant un peu moins dense et avec une impression plus grande de vitesse.
    Le coût sera aussi un peu plus élevé, de l’ordre de 0,06 € le kWh.
    Cet insert peut aussi demander un peu plus d’entretien, comme pour la bougie, et peut être sujet aux pannes puisqu’il est doté d’une carte électronique et d’un moteur.
    Enfin, le prix est légèrement plus élevé, de 5.000 à 8.000 € TTC en fourniture et pose.
     

 

Insert à bûches

Insert à granulés

rendement

de 70 à 80 %

plus de 85 %

autonomie

jusqu’à quelques heures

jusqu’à quelques jours

prix énergie

0,04 kWh

0,06 kWh

prix en fourniture seule

autour de 1.000 €

de 1.000 à 5.000 €

prix en fourniture et pose

de 2.500 à 7.000 €

de 5.000 à 8.000 €

 

 

L’insert à bûches sera préféré par les inconditionnels du bois à l’état brut et qui recherchent un prix le plus bas possible.

Ceux qui préfèrent l’efficacité apprécieront le principe à granulés. Un peu plus cher à l’achat et en combustibles, son excellent rendement compensera ces éléments et lui permettra, in fine, de ne pas forcément revenir plus cher en termes d’utilisation.

 

D’ailleurs, l’insert à granulés, par une gestion plus précise de son niveau de chauffage, peut aussi permettre de réaliser de belles économies de combustibles en vous évitant une surchauffe inutile. La montée en température d’une pièce de 1° C supplémentaire implique, en effet, une consommation de 7% en plus.
L’insert à granulés peut ainsi se régler, sur place ou à distance pour certains modèles, et vous pouvez même en stopper le brûlage quand vous vous absentez, au contraire des bûches qui continueront de se consumer, quoi qu’il arrive.
Selon toutes les caractéristiques de cet insert à granulés et les technologies embarquées, notamment en termes de réglages et de contrôle à distance, le prix du modèle à granulés a donc une amplitude tarifaire bien plus vaste.

 

Les inserts à double combustion

De plus en plus, les modèles récents s’appuient sur un principe de double combustion. Ils sont alors équipés d’une seconde entrée d’air qui permet de brûler les gaz résiduels issus de la première combustion avant de les évacuer. Une seconde combustion qui permet d’augmenter les performances de l’appareil, un peu dans l’esprit des chaudières à condensation qui récupèrent les premières fumées pour en tirer l’énergie des vapeurs d’eau.

 

Ainsi équipés, ces inserts offrent alors des rendements qui dépassent les 80 %. De plus, le principe élimine une bonne partie supplémentaire des gaz nocifs qui auraient terminé dans l’atmosphère.

 

La puissance de l’insert

Le choix de la puissance de l’appareil est un autre point essentiel qu’il est important de faire selon les besoins exacts que vous en attendez. Sous-évalué, votre insert devra fonctionner à plein régime en continu et aura beaucoup de mal à vous apporter les degrés désirés. Ce qui sera d’autant plus dommage si vous aviez dans l’espoir d’en faire un véritable chauffage principal et non pas seulement d’appoint. A ce titre, il ne vous assurera pas les économies d’énergie souhaitées.

Surévalué, le fait de fonctionner en sous-régime aura pour conséquence une combustion moins bonne, les rejets seront plus massifs et moins écologiques, votre matériel sera très vite encrassé et votre corps de chauffe sera victime d’une corrosion bien plus rapide.

 

C’est aussi pourquoi, si vous optez pour la pose d’un insert et que vous pensez isolation en même temps, il est important de penser auparavant cette révision de l’isolation et d’éviter ainsi un surdimensionnement de votre insert.

 

Afin de bien envisager l’insert qu’il vous faut, on compte généralement une puissance de 1 kW pour 10 m² dans le cas d’une maison proposant une isolation moyenne, type celles des années 80. Il vous faudra réajuster ces chiffres selon le degré d’isolation de la construction.

Par exemple :

  • pour une construction neuve, un insert de 5 kW devrait suffire ;
  • pour une maison plus ancienne mais correctement isolée, il vous faudra passer à un insert de 5 à 9 kW ;
  • pour une maison mal isolée, il sera nécessaire d’opter pour un insert de 9 à 12 kW.

 

Le coût de l’énergie

Comme vu dans un des chapitres précédents, le coût du chauffage au bois est une des solutions les moins onéreuses, si l’on exclut les énergies gratuites provenant de la pompe à chaleur ou du chauffage solaire. Et encore, faut-il prendre en compte les dépenses nécessaires en termes de matériel et l’amortissement qui en résulte, dans ce cas.

 

L’Ademe reconnaît donc le chauffage au bois comme la solution la plus intéressante dans le cadre d’une habitation particulière. On peut alors classer le coût du kWh PCI selon ce qui suit, sachant que le PCI est le Pouvoir Calorifique Inférieur, ce dernier traduit la quantité de chaleur obtenue lors de la combustion par unité de volume. Il représente donc la quantité d’énergie fournie par un combustible.

 

Voici donc un tableau comparatif avec des chiffres plus précis concernant les tarifs de chaque énergie :

 

Modèles de combustibles

Prix du kWh PCI

électricité

0,158 €

gaz propane

0,15 €

fioul

0,092 €

gaz naturel

0,083 €

granulés en sac

0,06 €

granulés en vrac

0,059 €

bûches

0,036 €

bois déchiqueté

0,027 €

 

 

Le choix du combustible

Pour votre insert, il vous faudra, non seulement choisir entre granulés ou bûches, donc, mais être encore plus précis dans votre demande.

 

Pour les granulés, vous aurez le choix entre les sacs et le vrac, les premiers revenant plus cher mais proposant un emballage qui vous permet de les stocker plus facilement. Il faut aussi savoir votre insert comporte un réservoir qui peut contenir jusqu’à 15 kg de granulés.

Le choix de ces pellets devra se faire parmi les catégories disposant de la certification DIN Plus, ENPlus ou NF granulés biocombustibles. Ils vous assureront les meilleures qualités de combustion.

 

Pour les bûches, le choix du type de bois est important pour qu’il se consume plus ou moins vite et qu’il encrasse plus ou moins votre conduit. Il est donc plus sage d’éviter les résineux et de vérifier que le bois est suffisamment sec.

 

La diffusion de la chaleur

A contrario de certains modes de chauffage, la cheminée, que ce soit en foyer ouvert ou fermé, ainsi que l’insert, ne présente qu’un point de chauffe, ce qui explique que leur qualité de chauffe ne s’inscrit que dans le cadre d’une surface limitée autour de 100 m².

 

Son positionnement devra donc être particulièrement bien pensé pour que la diffusion de la chaleur soit la meilleure possible, en sachant par ailleurs qu’il peut se trouver des variations de température allant jusqu’à près de 4°C, selon la distance à laquelle vous vous trouvez de l’insert, surtout dans le cas où il ne prendrait pas place dans l’endroit le plus favorable d’une pièce ou d’une maison.

 

La diffusion de la chaleur s’exerce donc selon différents modes de fonctionnement qui sont :

 

  • La convection naturelle
    A l’aide d’une circulation d’air naturelle qui entoure l’insert, l’air chaud sort sans autre aide extérieure par les grilles placées en hauteur. Une position de l’insert au centre d’un mur favorise cette convection naturelle qui se réalisera moins bien lorsque la cheminée initiale se trouve en angle.
     
  • La convection forcée
    La présence de 2 ventilateurs vient renforcer la circulation de l’air et lui assurer un fonctionnement aussi appelé turbo. Selon la position de la cheminée initiale, les ventilateurs seront placés de chaque côté si elle se trouve au centre d’un mur ou pour une sortie en façade si le placement est par trop excentré.
     
  • La convection naturelle avec rayonnement
    Elle reste donc en grande partie naturelle mais vient s’y ajouter une part de rayonnement qui provient d’accumulateur permettant d’emmagasiner la chaleur. On retrouve le positionnement central nécessaire mais aussi des nuances de température plus mesurées avec une chaleur qui se révèle plus douce.
     
  • La convection forcée canalisée
    C’est un peu le principe de la convection forcée sauf que, dans ce cas, les ventilateurs sont utilisés pour envoyer de l’air chaud dans d’autres pièces, à proximité.

 

Dans les cas de convection forcée, un branchement électrique est donc nécessaire pour le fonctionnement des ventilateurs. Cependant, la consommation électrique de ces ventilateurs est quasi nulle puisque leur consommation se situe autour de 20 watts. Le bruit est léger et réglable généralement en 2 vitesses, de 1.000 et 2.650 tours/minute. Leur mise en marche est, toutefois, automatique, en fonction de la montée en température.

 

Les autres caractéristiques d’un insert

Si vous avez choisi le dimensionnement de votre insert selon la cheminée, si vous avez choisi l’énergie qui l’alimentera, que ce soit en fonction du rendement, de l’autonomie, du rangement de la réserve ou du prix, si vous avez aussi décidé de sa puissance et de sa technologie, il ne vous reste plus qu’à en déterminer son esthétique car un insert peut parfaitement prendre place dans un intérieur au style campagnard, rétro, classique, contemporain ou totalement moderne. Il peut posséder des vitrages plus ou moins complets en façade, voire des doubles portes ou des vitrages également sur les parois latérales.

 

Les avantages d’un insert

Un insert a de nombreux avantages, que ce soit par rapport à un foyer ouvert ou même par rapport à un foyer fermé de cheminée. En voici donc quelques-uns :

  • le travail est nettement facilité puisqu’il vient se placer directement dans une cheminée existante, ce qui découle sur un tarif de pose encore plus intéressant qui peut tout juste se compléter par une remise au goût du jour de la cheminée et par un gainage du conduit ;
  • les nouveaux modèles proposent des rendements de plus en plus élevés et deviennent de véritables moyens de chauffage, quelquefois principaux, surtout dans le cas de l’insert à granulés ;
  • son rendement en regard d’un foyer ouvert est multiplié par au moins 6 par le fait que toute la chaleur est bien concentrée dans le foyer ;
  • il est possible de chauffer toute une maison avec un principe de gaines et de ventilation ;
  • il peut plus facilement fonctionner en continu qu’un foyer ouvert ;
  • il présente aussi plus de sécurité qu’un foyer ouvert du fait de la vitre qui évite toute projection de cendre ou autre éclat incandescent ;
  • le principe de la double combustion qui existe sur les inserts les plus récents renforce encore leur rendement ;
  • si le coût est, déjà, inférieur, des aides financières viennent encore l’atténuer.

 

Les inconvénients d’un insert

Pour être honnête, et même s’ils sont moindres et ne pousseront certainement pas à l’hésitation, un insert doit cependant faire face à quelques inconvénients :

  • s’il s’intègre parfaitement dans la cheminée, l’insert atténue quand même l’agrément d’un crépitement d’un feu de cheminée et fait un peu perdre de vue la flambée, surtout avec l’encrassement de la vitre ;
  • il impose un nettoyage des vitres régulièrement, même si la technologie a fait des progrès et propose des vitres s’encrassant moins rapidement ;
  • il ne faut pas négliger, tout comme pour une cheminée, l’obligation d’entretien, notamment en termes de ramonage ;
  • dans le cas d’un insert à granulés, certaines pièces, bougie, moteur, etc., peuvent subir une usure au fil du temps, contrairement au fonctionnement d’une cheminée ;
  • l’insert se place aussi en tant qu’élément de chauffage et, contrairement à une chaudière, surtout lorsqu’il est à bûches, peut vite salir votre intérieur lors de son remplissage.

 

Le prix de fourniture d’un insert

Nous avons déjà parlé prix dans le comparatif de l’insert à bûches et de l’insert à granulés, situant ces tarifs autour de 1.000 € pour un insert à bûches et de 1.000 à 5.000 € pour un insert à granulés, même s’il reste aussi possible de trouver certains modèles dès 500 €.

Voici quelques précisions supplémentaires sur ces tarifs :

 

Modèle

Prix en fourniture

insert à bûches basique en 12 kW

autour de 500 €

insert à bûches de marque en 8 kW

autour de 1.200 €

insert à granulés standard en 10 kW

autour de 2.000 €

insert à granulés de marque en 13 kW

autour de 3.500 €

 

 

La marque, mais aussi la puissance auront donc une influence sur le tarif du modèle choisi.

 

Installation

L’installation d’un insert s’effectuera donc dans l’emplacement existant d’une cheminée.

 

  • Toutefois, si vous en possédez plusieurs dans une pièce, le mieux sera de choisir celle qui a le positionnement le plus central permettant la meilleure répartition de la chaleur.

 

  • Sa mise en place sur un mur de refend sera également préférable afin de bien renvoyer la chaleur dans la pièce et de ne pas la perdre.
     
  • De plus, si ce n’est pas le cas, il sera important d’isoler ce mur pour éviter que la chaleur du corps de chauffe ne se perde dans le mur au lieu d’être renvoyée vers le haut. La laine de roche est parfaite pour résister aux très fortes chaleurs et aux risques de combustion.
     
  • Enfin, même avec un insert et, donc, le principe d’un foyer fermé, la sécurité reste de mise et une distance de 1 à 1,5 m est requise avant de placer un quelconque meuble ou autre objet inflammable.

 

  • On a vu le principe de l’insert qui laisse pénétrer l’air en partie basse pour le ressortir en air chaud en partie haute, naturellement ou à l’aide de ventilateurs. Il faut donc bien penser à cette circulation d’air et, notamment, à l’arrivée de l’air par le bas, sinon vous risquez de manquer de tirage d’une part, et d’avoir un air chaud insuffisamment pulsé.

 

  • De plus, il est possible que des ajustements soient nécessaires sur votre foyer actuel afin de venir y insérer un insert aux dimensions standards les plus approchantes.

 

Se posent ensuite toutes les questions relatives au tubage, s’il n’existe pas au préalable.

 

  • La première garantie sera de s’assurer que le conduit existant est parfaitement conforme et qu’il ne comporte pas de fuites, s’il est ancien. Une opération qui s’effectue avec un fumigène pour s’en assurer.
     
  • La vérification de son dimensionnement est également une opération importante.
     
  • S’il n’a pas été utilisé depuis longtemps, il sera essentiel de faire réaliser un ramonage, par précaution, avant sa mise en service.
     
  • Un tubage de ce conduit est aussi la meilleure sécurité qui existe et permet aussi de résister aux plus fortes chaleurs provoquées par la combustion d’un foyer fermé par rapport à un foyer ouvert.
     
  • Il faut également s’assurer que le conduit de cheminée débouche bien 40 cm au moins au-dessus du point haut de votre toiture, c’est-à-dire le faîtage. Un chapeau sur cette cheminée facilitera le tirage et évitera que la pluie ne viennent entrer dans votre cheminée.

 

Faire appel à professionnel est encore la meilleure sécurité qui soit. De plus, comme nous le verrons, c’est aussi la seule solution pour bénéficier des aides de l’Etat, s’il est reconnu RGE.

 

Le prix de l’installation d’un insert

Voici donc quelques prix d’installation avec les options qui peuvent vous être plus ou moins imposées selon l’état de votre conduit existant, par exemple.

 

Différents cas de figure de pose

Prix

installation insert encastrable seul à bûches

de 500 à 1.000 € H.T.

installation insert seul à granulés

de 1.500 à 2.000 € H.T.

habillage en fourniture

à partir de 500 € TTC

pose d’un habillage

autour de 500 € H.T.

création d’un conduit

autour de 500 € H.T.

gainage d’une cheminée en fourniture et pose

de 500 à 1.000 € H.T.

 

 

Dans les cas les plus fréquents et les plus simples, l’installation d’un insert de cheminée ne requiert qu’environ une demi-journée, ce qui explique le prix de base de 500 € H.T., qui peut aussi dépendre de la région et de l’artisan.

 

Le prix du ramonage d’un insert

Il vous faut aussi prendre en compte, dans le tarif d’un insert comme dans le tarif d’une cheminée, le prix du ramonage obligatoire. Compte tenu d’un usage certainement intensif, ce ramonage sera réalisé en tout début de période de chauffe, pour vous assurer que rien ne viendra en gêner le bon fonctionnement, ainsi qu’au coeur de votre période de chauffe. Selon les régions, ces deux ramonages pourront donc se réaliser vers le mois d’octobre et vers le mois de janvier/février.

 

Le prix d’un ramonage de cheminée se situe entre 150 et 200 €.

 

Aides

L’installation d’un insert dans un foyer ouvert donne droit à des aides.

 

  • La première condition sera cependant de faire appel à un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour réaliser cette prestation et vous fournir le matériel.
     
  • Il n’est pas exigé une qualité de matériel spécifique. Aussi même les modèles de gamme inférieure donnent droit à ces aides, sous condition que leur rendement soit seulement supérieur ou égal à 70 % et que l’émission de particules fines soit inférieure à 90 mg/Nm3, réserve généralement obtenue même dans les bas de gamme.
     
  • Les aides sont alors un crédit d’impôt de 30 % dans le cadre du CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique), une TVA à taux réduit de 5,5 %, des subventions en provenance de l’ANAH sous conditions de ressources et d’autres, parfois, de certaines collectivités. De plus, vous pouvez aussi souscrire à un éco-prêt à taux zéro (PTZ).

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